"La France à toujours eu la même doctrine qui consiste à dire que celles et ceux qui, dans un contexte de guerre, sur un théâtre de guerre, ont été incarcérés - en l'espèce par les FDS en Syrie et/ou par les autorités irakiennes - sont d'abord et avant toute chose judiciarisés dans ces pays lorsqu'on reconnaît la justice, lorsqu'il y a des faits dont ils sont coupables et incriminés dans ces pays", a dit le chef de l'Etat lors d'un débat avec des élus de la région Grand Est à l'Elysée.
"Ils sont en droit de demander la protection consulaire et nous nous assurons dans ce cas que les droits de la défense sont bien assurés et en particulier, comme d'autres pays ont pu le faire, s'ils sont condamnés à la peine de mort que celle-ci soit commuée dans une peine de prison à perpétuité", a-t-il ajouté.
"Mais, contrairement à ce que j'ai pu lire ou entendre, il n'y a pas un programme de retour des jihadistes qui est aujourd'hui conçu, nous restons sur la même doctrine", a encore déclaré Emmanuel Macron.
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