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Sport - Focus

Être ou ne pas être... aux Jeux olympiques

Il reste quelques places pour figurer au programme des Jeux olympiques de Paris 2024. La pétanque est sur les rangs. Photo Bigstock

La pétanque et la breakdance aux Jeux olympiques ? Il reste quelques places pour figurer au programme de Paris 2024, mais elles seront âprement disputées, et les sports capables d’attirer les jeunes semblent favoris.

Le baseball et le softball rêvent d’un « coup de projecteur énorme en Europe » s’ils sont retenus. La pétanque, elle, se voit déjà place du Carrousel au Louvre, et son patron mondial, Claude Azéma, promet « une médaille quasi assurée à la France », mais aussi « pour de petits pays qui n’en ont jamais ou très peu ». Ni l’un ni l’autre n’ont pourtant la garantie d’accompagner, dans plus de cinq ans, les 28 sports du programme olympique, dont ses grands classiques comme l’athlétisme, la natation ou le basket-ball.

Les Jeux ont beau subir une raréfaction des villes candidates, ils attirent toujours autant de sports, alléchés par une médiatisation hors normes, l’attrait des sponsors et les fonds du Comité international olympique (CIO), qui a généré 5,7 milliards de dollars de revenus (droits télé et sponsors) sur la période 2013-2016. « Pour continuer de nous développer, c’est une occasion inespérée », explique Didier Séminet, patron de la Fédération française de baseball/softball.

Surf, karaté, squash, ski nautique, pelote basque... Le comité d’organisation des JO de Paris 2024 doit choisir parmi une longue liste et transmettre début mars une présélection au CIO. Après une commission exécutive de l’instance olympique, les 27 et 28 mars, la préliste sera validée en juin. Mais ce n’est qu’en décembre 2020 que le CIO désignera les heureux élus, après les JO de Tokyo où cinq sports sont invités : le skateboard, l’escalade, le surf, le baseball/softball et le karaté. « Ce qui motive le CIO, ce sont les audiences. Ils veulent absolument rester au contact des jeunes. Pour Paris, ça donne de bonnes chances à l’escalade et au skateboard, qui en plus ne sont pas coûteux », croit l’un des acteurs sous couvert d’anonymat.

Autre sport urbain, la breakdance a vu sa cote grimper en flèche depuis que France Info l’a classée dans les favoris. « Intox », s’est empressée de dénoncer la Fédération française de billard, sur les rangs comme les échecs, l’apnée ou le vol en soufflerie. Issue de la culture hip-hop, la breakdance a été lancée avec succès aux Jeux olympiques de la jeunesse (JOJ), en octobre 2018, sous forme de duels départagés par des juges. Les candidats pouvaient se qualifier en envoyant une vidéo en ligne. La discipline s’est développée en dehors du cadre des fédérations, et c’est la marque Red Bull qui organise l’une de ses compétitions les plus en vue.

« Le CIO fait une analyse très simple : les jeunes regardent moins les JO à la télé, et c’est évident qu’ils vont moins regarder l’haltérophilie que le surf ou le skateboard », note Jean-Loup Chappelet, spécialiste de l’olympisme. Pour autant, le CIO ferme toujours la porte à l’e-Sport (compétitions de jeux vidéo), où les jeunes se considèrent et s’entraînent comme des athlètes. À Paris, la liste des sports additionnels sera peut-être plus courte qu’à Tokyo. Confronté aux accusations de gigantisme, le CIO veut plafonner à 10 500 le nombre de sportifs accueillis et limiter les coûts d’infrastructure.

Source : AFP

La pétanque et la breakdance aux Jeux olympiques ? Il reste quelques places pour figurer au programme de Paris 2024, mais elles seront âprement disputées, et les sports capables d’attirer les jeunes semblent favoris.Le baseball et le softball rêvent d’un « coup de projecteur énorme en Europe » s’ils sont retenus. La pétanque, elle, se voit déjà place du Carrousel au...

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