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Pas question de renoncer aux missiles S-400 russes, dit Erdogan

Le président turc, Recep Tayyip Erdogan. Photo AFP / POOL / Sergei CHIRIKOV

La Turquie ne reviendra pas sur sa décision d'acheter des missiles sol-air S-400 à la Russie en dépit des pressions des Etats-Unis, a prévenu samedi le président Recep Tayyip Erdogan.
L'administration de Donald Trump avait donné de manière informelle jusqu'au 15 février à Ankara pour répondre à une offre rivale américaine qu'elle menaçait de retirer si la Turquie, membre de l'Otan, persistait à acheter les S-400.
Washington a aussi prévenu Ankara que le contrat conclu avec Moscou pourrait remettre en cause l'achat d'avions de chasse furtifs F-35 auprès de Lockheed Martin et entraîner l'instauration de sanctions américaines. 

Le président Erdogan est resté insensible à ces menaces lorsque le sujet a été évoqué avec des journalistes dans l'avion qui le ramenait de Sotchi, où avait lieu un sommet avec l'Iran et la Russie. 
"Nous avons conclu ce contrat de S-400 avec la Russie. Il est hors de question pour nous de revenir là-dessus. C'est fait", a dit Erdogan, cité par la chaîne turque NTV. 

Le président turc ne s'est pas dit hostile à l'achat de missiles Patriot de l'américain Raytheon, tant qu'un tel contrat servirait les intérêts de de la Turquie. Il a toutefois ajouté que les questions de livraison et de production faisaient encore l'objet de négociations. 
L'offre formelle de missiles Patriot expire à la fin mars. Le contrat est estimé à 3,5 milliards de dollars (3,1 milliards d'euros). Ankara a signé fin 2017 avec Moscou un contrat estimé à 2,5 milliards de dollars (2,1 milliards d'euros) pour la livraison des S-400, prévue en juillet prochain. 

La Turquie ne reviendra pas sur sa décision d'acheter des missiles sol-air S-400 à la Russie en dépit des pressions des Etats-Unis, a prévenu samedi le président Recep Tayyip Erdogan.L'administration de Donald Trump avait donné de manière informelle jusqu'au 15 février à Ankara pour répondre à une offre rivale américaine qu'elle menaçait de retirer si la Turquie, membre de l'Otan,...