Le secrétaire d'Etat américain Mike Pompeo a regretté vendredi l'absence du Liban à la conférence de Varsovie qui visait à intensifier la pression sur l'Iran et qui s'est achevée la veille, estimant que Téhéran est présent au Liban "sous le déguisement du Hezbollah".
M. Pompeo a mis en garde contre la montée en force du parti chiite qui, selon lui, "est plus puissant qu'il y a quatre ou cinq ans", dans un entretien accordé à la chaîne panarabe financée par les USA, al-Hurra, et dont les déclarations ont été relayées dans un communiqué du Département d'Etat américain.
Le chef de la diplomatie américaine a ajouté que les représentants d'Israël, des États-Unis et de plusieurs pays arabes ont abordé lors de cette conférence "la façon de contenir le financement illicite du Hezbollah et son circuit de blanchiment d'argent, notamment à travers des institutions financières libanaises".
Assurant que les États-Unis étaient un partenaire du Liban dont ils souhaitent le succès, M. Pompeo a déclaré que Washington "veut un Liban uni et sans l'Iran".
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