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Diaspora - Coopération

Lancement du « Réseau professionnel de la diaspora libanaise »

Les intervenants à la table ronde, de gauche à droite : Abdallah Hitti, Josiane Tamer, Sandrine Richard, Ahmad Chamseddine et Naoum Abi Rached.

À l’initiative de la Diaspora libanaise overseas, un collectif d’associations franco-libanaises, le « Réseau professionnel de la diaspora libanaise » a été lancé récemment à la Maison des Mines et des Ponts et Chaussées à Paris. Une table ronde a été organisée pour l’occasion, en présence du président de la Diaspora libanaise overseas, Naoum Abi Rached, du député Gwendal Rouillard, des présidents d’associations partenaires et d’un public nombreux, intéressé par ce projet qui bénéficie à la communauté libanaise dans le monde.

Selon M. Abi Rached, le réseau professionnel a pour objectif de pousser les membres de la communauté libanaise dans le monde à coopérer et à prendre soin de l’avenir des jeunes, dans un contexte de mondialisation. Un site web a été créé pour servir de plateforme à ce réseau : https://diasporalibanaise.org/reseau-pro. Le projet sera divisé en trois volets : un annuaire professionnel offrant de la visibilité aux membres, un volet sur l’emploi avec offres et demandes en ligne, et une partie sur les start-up, axée sur la création de PME.

Les intervenants à la table ronde étaient Abdallah Hitti, chef d’entreprise et parrain du projet, Sandrine Richard, avocate internationale spécialisée dans la corruption, Josiane Tamer, directrice d’innovation à Murex, et Ahmad Chamseddine, fondateur de plusieurs start-up. M. Hitti s’est adressé aux jeunes désireux de lancer leur start-up, et leur a conseillé d’avoir « un projet viable, bien réfléchi, avec un business plan qui tienne la route ». Il a souligné que « la clé de la réussite repose sur une stratégie, une équipe sérieuse et le financement adéquat ».

Sandrine Richard a elle aussi abordé la question de la situation au Liban, notamment la corruption qui y règne, soulignant cependant « la nécessité de s’investir avec dynamisme afin de réussir l’avenir ». La situation économique du Liban peut changer grâce aux start-up franco-libanaises, selon elle.

Pour sa part, Josiane Tamer a conseillé aux jeunes de se lancer dans le monde de l’entrepreneuriat, assurant que l’avenir est à la création de start-up, ce qu’atteste le fait que 30 % des diplômés de HEC ouvrent désormais leur propre boîte. Le Liban pourrait être une base commerciale et une porte vers le Moyen-Orient et l’Afrique, a-t-elle affirmé.

Enfin, M. Chamseddine a donné plusieurs exemples de start-up qui ont pu démarrer avec peu de capital, mais avec une idée innovante. Tout en notant les difficultés de démarrer une société au Liban, il a estimé que ce pays est quand même propice aux investissements.

À l’initiative de la Diaspora libanaise overseas, un collectif d’associations franco-libanaises, le « Réseau professionnel de la diaspora libanaise » a été lancé récemment à la Maison des Mines et des Ponts et Chaussées à Paris. Une table ronde a été organisée pour l’occasion, en présence du président de la Diaspora libanaise overseas, Naoum Abi Rached, du député...