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Culture - Conférence de presse

Tous les chemins du Bustan mènent à l’Italie

Pour sa 26e édition, dont le programme a été dévoilé hier au cour d’une conférence, le Festival du Bustan nous emmène dans un voyage musical en Italie. Embarquement chaleureux et non frileux vers la botte italienne pour 20 prestigieuses performances du 12 février au 17 mars.


La 26e édition du festival al-Bustan, dont le programme a été dévoilé hier lors d’une conférence de presse, est résolument placée sous le signe de l’Italie. Photo Michel Sayegh

C’est non une balade mais un réel voyage italien que proposent cette année les organisateurs de la 26e édition du Festival al-Bustan. Aux commandes Myrna Boustani, Laura Lahoud, le chef d’orchestre Gian Luca Marciano, Fouad el-Khazen et May Menassa, qui ont présenté ce programme devant les journalistes venus nombreux hier malgré le froid.

En découvrant la brochure de l’édition, Gian Luca Marciano s’est cru à Salzbourg et non à Beit Méry, dit-il avant de vite ajouter : « Mais je me sens mieux dans la localité libanaise car je me sens chez moi ! » C’est dire combien le choix des concerts et des représentations est unique et prestigieux. « Après l’année Bach (l’hiver dernier), a précisé encore Marciano. on avait cru atteindre le top mais avec madame Boustani, on vise toujours plus haut. »Le voyage comportera des airs musicaux différents et d’époques diverses, du baroque aux musiques contemporaines de films en passant par la Renaissance... C’est donc une pérégrination à travers le temps.

Les moments forts du festival sont nombreux, mais on peut en citer quelques-uns : six concertos de violon de Paganini répartis sur deux soirées, le 23 février et le 5 mars ; les musiques de grands compositeurs comme Nino Rotta et Ennio Morricone, interprétées par Mario Stefano Pietrodarchi le 20 février ; le Stabat Mater de Pergolesi le 25 février ; le Momento Immobile, véritable immersion dans le belcanto italien avec la voix d’ange de Venera Gimadieva qui immobilise l’instant. Une conférence au Musée Sursock de Susan Orlando et une masterclass au Bustan même de Luciana D’Intino (mezzo soprano) se grefferont à cette édition pour la compléter.

Et comme son nom l’indique cette année, le festival ira « crescendo » avec le ténor mexicain Javier Camarena, véritable star des festivités et cher au cœur de Myrna Boustani, le 8 mars ; La Traviata le 9 mars et un ballet de la Scala de Milan le 13 mars. Enfin, un grande finale avec deux 4 saisons (celles de Vivaldi et de Piazolla) pour couronner le festival. Voyage dans le temps mais aussi dans l’espace, puisque cette année, plus qu’aucune autre année, le festival se déplacera. Il s’est dessiné sa propre route de la soie au cours des années précédentes et ces lieux sacrés seront encore visités cet hiver par la musique qui donne chaud au cœur. De l’église Saint-Joseph de la rue Huvelin à celle de Saint-Élie, Kantari et puis à l’église Saint-Marc de Byblos, en passant toutefois par un lieu profane mais non moins sacré qu’est le Musée Sursock, le festival propose un parcours illuminé d’étoiles et d’arias qui enchantera les festivaliers. Pour clôturer la conférence, Laura Lahoud a remercié Lynn Téhini, représentante du ministre de la Culture, ainsi que tous les sponsors qui répondent présent au rendez-vous depuis des années. Ce festival, dira-t-elle en s’adressant à la presse, « c’est vous et nous, main dans la main, que nous le construisons ».


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commentaires (1)

Ce sera sans doute un beau festival, mais il est difficile de "viser plus haut" que l'annéee dernière avec le grand Cantor de Leipzig...Comme le dit si bien Debussy: "Le grand Bach contient toute la musique"!

Georges MELKI

12 h 10, le 11 janvier 2019

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Commentaires (1)

  • Ce sera sans doute un beau festival, mais il est difficile de "viser plus haut" que l'annéee dernière avec le grand Cantor de Leipzig...Comme le dit si bien Debussy: "Le grand Bach contient toute la musique"!

    Georges MELKI

    12 h 10, le 11 janvier 2019

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