La Bourse de Dubaï a connu cette année sa pire dégringolade, en plongeant de 25% en 2018, tandis que celle du Qatar s'est envolée de 15%.
La chute de la place de Dubaï, la pire depuis la crise financière de 2008, est due aux difficultés traversées par les secteurs de la construction et du tourisme. L'indice de Dubaï n'a cependant pas subi une baisse comparable à 2008, quand il avait perdu 72%.
Sur l'ensemble de l'année 2018, la petite Bourse d'Oman a perdu 15%.
Les autres monarchies pétrolières du Golfe ont, elles, tiré leur épingle du jeu, portées par une montée des prix du pétrole en cours d'année.
C'est ainsi que le Qatar figure parmi les grands gagnants, avec une hausse annuelle de 21% de son indice boursier, malgré un blocus économique et politique depuis 18 mois de la part de ses voisins emmenés par l'Arabie saoudite.
La Bourse saoudienne, la plus importante du monde arabe, a, elle, grimpé de 8,3% sur l'année malgré un plus bas en trois ans en octobre, un affaiblissement lié à l'assassinat du journaliste Jamal Khashoggi qui a terni la réputation du pays et entraîné des sanctions individuelles contre des responsables du régime par de nombreux pays dont les États-Unis, le Canada ou la France.
Les plus commentés
Retour des Syriens : Assad s'impose dans le débat
Nasrallah : Israël n’a réalisé aucun de ses objectifs dans cette guerre
Autosécurité : Nadim Gemayel veut rouvrir « Les Yeux d'Achrafieh »