Rechercher
Rechercher

Sport - Basket-ball / NBA

Milwaukee entame la suprématie de Toronto

Le vétéran Parker et l’espoir Ntilikina font vibrer le Madison Square Garden.

Tony Parker (ballon en main), le vétéran et meneur français des Charlotte Hornets, tentant un « lay-up » contre les New York Knicks au 1er quart-temps du match. Les Hornets ont battu les Knicks (119-107). Sarah Stier/Getty Images/AFP

Milwaukee est l’une des rares équipes de NBA à ne faire aucun complexe face à Toronto, l’incontesté leader de la conférence Est : les Bucks se sont imposés dimanche soir (hier à l’aube à Beyrouth) pour la seconde fois de la saison face aux Raptors (104-99). Larges vainqueurs (124-109) dans leur salle fin octobre, les Bucks se sont cette fois imposés à Toronto et ont envoyé un message fort aux cadors de la NBA : il faudra compter sur eux cette saison. Giannis Antetokounmpo a marqué 19 points et capté 19 rebonds pour égaler son record de la saison, tandis que Brook Lopez et Malcolm Brogdon ont inscrit respectivement 19 et 18 points. Toronto a pourtant fini fort : menée de 11 points durant le 4e quart-temps (85-74), la franchise canadienne est revenue à la hauteur de Milwaukee dans le final, dans le sillage de son pivot espagnol Serge Ibaka (22 points) et de Kawhi Leonard (20 points). Mais Brogdon a redonné, avec un panier à 3 points, un avantage cette fois décisif à son équipe, qui reste 2e de la conférence Est (17 victoires-8 défaites). Toronto, qui a concédé pour la seconde fois seulement cette saison deux défaites de suite, est toujours leader (21 v-7 d).

À New York, dans un Madison Square Garden aux couleurs de la France lors de la victoire des Charlotte Hornets face aux New York Knicks (119-107), le vétéran des Hornets, Tony Parker, et le jeune espoir des Knicks, Frank Ntilikina, se sont mis en évidence. À 36 ans, Parker connaît une seconde jeunesse depuis son transfert de San Antonio vers Charlotte en juillet, après 17 saisons passées chez les Spurs. Lors d’une soirée baptisée par les Knicks « French Heritage Night », rythmée par des tubes des Rita Mitsouko et des minijeux plus ou moins réussis (comme l’intrigant Escargot Slo-Mo Cam, incitant le public du Garden à se mouvoir au ralenti), le meneur français des Hornets a ravi les nombreux supporteurs tricolores. Recruté à l’intersaison pour être la doublure de Kemba Walker (25 points face aux Knicks), Parker a une fois de plus rempli son rôle à la perfection avec 16 points, 2 passes décisives et 2 rebonds en un peu moins de 17 minutes de jeu. « Je m’habitue à ce nouveau rôle », a décrit le quadruple champion NBA, élu meilleur joueur des finales 2007, qui a rejoint à Charlotte son compatriote et ami Nicolas Batum (6 points face aux Knicks). Côté Knicks, un autre Français s’est également illustré : le meneur de New York, Ntilikina, qui traverse pourtant une période difficile, a battu son record de points avec 18 unités, soit une de plus que son précédent match de référence, et il s’est offert un nouveau record pour les tirs primés réussis (4/4). Seul bémol dans la soirée du jeune Strasbourgeois de 20 ans : son exclusion dans le dernier quart-temps après une 6e faute, provoquée par… Parker. Avec un bilan à l’équilibre (13 v-13 d), les Hornets, qui ont manqué les play-offs les deux dernières saisons, sont 7es de la conférence Est. Quant aux Knicks, qui ont enchaîné une 4e défaite de suite, ils sont 12es de cette conférence (8 v-20 d) et tenteront de prendre leur revanche face à Charlotte vendredi.

Dans les autres matches, les New Orleans Pelicans se sont imposés (116-108) à Detroit face aux Pistons, grâce aux 65 points de leur duo Jrue Holiday (37 points) et Julius Randle (28 points). Detroit, malgré les 35 points de Blake Griffin, traverse une mauvaise passe avec cette 4e défaite de suite, synonyme de 6e rang à l’Est (13 v-11 d). En outre, cinq jours après avoir été humiliés de 34 points (139-105), les San Antonio Spurs ont pris leur revanche sur l’Utah Jazz en s’imposant (110-97), avec notamment 26 points de DeMar DeRozan. Les Spurs n’avaient plus enchaîné deux victoires de suite depuis début novembre, mais ils sont toujours coincés en bas de classement (13es, 13 v-14 d). Leur entraîneur Gregg Popovich a, lui, décroché la 1 210e victoire de sa carrière, qui le place à égalité avec Pat Riley au 4e rang du classement des entraîneurs NBA ayant le plus de victoires à leur palmarès.

Source : AFP

Milwaukee est l’une des rares équipes de NBA à ne faire aucun complexe face à Toronto, l’incontesté leader de la conférence Est : les Bucks se sont imposés dimanche soir (hier à l’aube à Beyrouth) pour la seconde fois de la saison face aux Raptors (104-99). Larges vainqueurs (124-109) dans leur salle fin octobre, les Bucks se sont cette fois imposés à Toronto et ont envoyé...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut