Souvent, sans le savoir, on a rêvé de Marie Abou Khaled. Comme, par exemple, quand on écoutait Oum Kalthoum, Feyrouz et Warda en pensant qu’il serait nécessaire que cette lignée d’artistes orientales transmette son flambeau à une descendance digne de ce titre. Des petites filles d’adoption capables de fleurir sur les ramures de cet imposant arbre généalogique musical, tout en irriguant leurs racines en solitaire. Les influences musicales de la frêle libanaise de 23 ans, son timbre de soleil changeant ainsi que son ambitieux Saltanah, premier album (écouté en avant-première pour la préparation de cet article) dont le single Kermelak vient d’être lancé, promettent déjà d’assouvir ce fantasme.
Marie Abou Khaled est la douzième « soldat » après Sabyl Ghoussoub, Shaden Fakih, Charbel Saadé, le duo Stéphanie Sayar et Charbel Garibeh, Ribal Molaeb, Raphaëlle Macaron, Chadi Aoun, Rym Baydoun, Ghaleb Hawila, Tania el-Khoury et Roy Dib, de la troisième édition de Génération Orient, un vaste projet de résistance culturelle lancé, le 17 mai 2016, par « L'Orient-Le Jour » en partenariat avec la Société générale de banque au Liban (SGBL). Génération Orient est uniquement axé sur deux postulats incontournables et indiscutables : la jeunesse et l'art. Parce que plus que tous les autres, ces deux moteurs peuvent assurer la renaissance et la sérénité du Liban.
commentaires (1)
Bravo Marie !
lila
19 h 45, le 08 décembre 2018