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Dernières Infos - Liban

Aoun sur la tension dans le Chouf : Ces événements ont failli raviver le passé


Le président libanais Michel Aoun. Photo Ani.

Le président libanais Michel Aoun a mis en garde mardi contre les propos qui ont été "tenus ces derniers jours" et qui "portent préjudice au Liban" et "ravivent le passé", dans une allusion au bras de fer qui oppose l'ancien ministre Wi'am Wahhab au Premier ministre désigné, Saad Hariri, alors qu'une procédure judiciaire est engagée contre M. Wahhab après ses attaques frontales contre M. Hariri dans le contexte du bras de fer qui oppose ce dernier au Hezbollah autour de la formation du nouveau gouvernement.

"Les propos tenus ces derniers jours et les vagues de réactions qui en ont découlé n’ont pas porté atteinte à une personne, une communauté ou un groupe, mais ont bel et bien porté préjudice au Liban tout entier et à tous les Libanais sans aucune distinction. Ces événements ont failli raviver le passé, chose que nous ne tolérerons jamais", a déclaré M. Aoun dans un discours à l’inauguration du nouveau bâtiment de la bibliothèque nationale à Sanayeh.

"La stabilité dont jouit le Liban ne pourra être visée par aucun parti politique ou partie prenante, d’autant plus que les institutions judiciaires et sécuritaires sont en mesure de mettre fin aux abus, par la parole ou par les actions, et sont déterminées à corriger les défaillances dans leur performance, et ce sous la houlette de la classe politique et conformément aux lois et règlements en vigueur, a-t-il ajouté.

"Un État capable et juste, que nous veillons tous à consolider, ne peut être à la merci de propos ou de réactions tous azimuts, surtout si les propos menacent la paix civile et portent atteinte à la dignité. Par conséquent, tous les dirigeants politiques devraient être conscients de la situation critique actuelle, face aux pratiques hostiles et aux menaces grandissantes outre les pertes financières et économiques qui nous sont infligées. Il nous incombe alors d’unifier nos rangs et de concerter nos efforts pour sortir de la crise actuelle", a encore dit le chef de l'Etat libanais.

La justice libanaise a émis il y a quelques jours un mandat d'amener à l'encontre de Wi'am Wahhab en vertu duquel les Forces de sécurité intérieure se sont rendues samedi au domicile de l'ex-ministre, à Jahiliyé, dans le Chouf, une intervention au cours de laquelle un garde du corps de M. Wahhab a été tué. Depuis, la tension est montée d'un cran, mais mardi Wi'am Wahhab et le Parti socialiste progressiste de Walid Joumblatt, ont tenté de calmer le jeu.

M. Aoun ne s'est toutefois pas exprimé au sujet de l'opération militaire israélienne et de la découverte par Israël de tunnels du Hezbollah à la frontière avec le Liban.

Le président libanais Michel Aoun a mis en garde mardi contre les propos qui ont été "tenus ces derniers jours" et qui "portent préjudice au Liban" et "ravivent le passé", dans une allusion au bras de fer qui oppose l'ancien ministre Wi'am Wahhab au Premier ministre désigné, Saad Hariri, alors qu'une procédure judiciaire est engagée contre M. Wahhab après ses attaques frontales contre...