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Maroc : les détenus du Hirak jugés en appel

Le procès en appel de Nasser Zefzafi et de ses compagnons du mouvement de protestation ayant agité le nord du Maroc en 2016-2017, débutera mercredi à Casablanca, cinq mois après leur condamnation à des peines allant jusqu'à 20 ans de prison, selon leurs avocats.

Le cas du journaliste Hamid el-Mahdaoui, qui a écopé de trois ans de prison ferme après sa couverture des événements au terme du même procès-fleuve, passera aussi en appel à partir de lundi à Casablanca, selon ses avocats.

Au total, 52 membres du Hirak, nom donné localement au mouvement de contestation ayant agité la région du Rif, avaient été condamnés en juin dernier à des peines allant de un à 20 ans de prison. Tous étaient incarcérés à Casablanca.

Le leader du mouvement Nasser Zefzafi et trois de ses compagnons avaient écopé de 20 ans de prison ferme pour "complot visant à porter atteinte à la sécurité de l'Etat".

La sévérité du verdict avait suscité des réactions d'incompréhension et d'indignation dans le royaume ainsi que des manifestations pour appeler à leur libération.

Fin août, le roi Mohammed VI avait gracié 188 personnes liées au mouvement, dont onze détenus à Casablanca, les autres ayant été jugées par les tribunaux de Nador (nord) et d'Al-Hoceïma (nord), épicentre du Hirak qui réclamait plus de justice sociale et de développement.

La protestation populaire a été déclenchée par la mort, en octobre 2016, d'un vendeur de poissons, broyé dans une benne à ordure en tentant de s'opposer à la saisie de sa marchandise, de l'espadon interdit à la pêche.

Ancien chômeur devenu le visage de la protestation grâce à ses talents d'orateur, Nasser Zefzafi avait été arrêté fin mai 2017 après avoir interrompu le prêche d'un imam ouvertement hostile au mouvement dans une mosquée d'Al-Hoceïma.

Le procès en appel de Nasser Zefzafi et de ses compagnons du mouvement de protestation ayant agité le nord du Maroc en 2016-2017, débutera mercredi à Casablanca, cinq mois après leur condamnation à des peines allant jusqu'à 20 ans de prison, selon leurs avocats. Le cas du journaliste Hamid el-Mahdaoui, qui a écopé de trois ans de prison ferme après sa couverture des événements au...