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Agenda - Concert

La nouvelle création de Béchara el-Khoury applaudie à Paris

La seconde symphonie du grand compositeur libanais, « Träume von Wien », a été créée au palais de l’Unesco à Paris sous le patronage de la Délégation permanente du Liban.

Une vue du concert de Béchara el-Khoury à l’Unesco à Paris. Photo DR

Près de 1 200 personnes se pressaient la semaine dernière dans la mythique salle I du palais de l’Unesco, à Paris, pour découvrir le dernier opus du compositeur franco-libanais (oui, la France nous le dispute !), interprété par l’Orchestre des jeunes d’Île-de-France (OJIF) sous la direction de David Molard. L’ambassadrice du Liban auprès de l’Unesco, Sahar Baassiri, a accueilli l’auditoire en revenant sur la richesse et la multiplicité du patrimoine musical libanais ainsi que sur « la jeunesse des interprètes de ce soir » (ils avaient tous moins de 30 ans !), et mettant l’accent sur l’importance que l’Unesco accorde aux projets impliquant la jeunesse.

Le concert s’est ouvert sur Autumn Pictures, concerto pour clarinette de Béchara el-Khoury, interprété par son éblouissant dédicataire, Patrick Messina, le héros romantique de la clarinette, dont la vélocité, la sensibilité et la virtuosité ont fasciné l’auditoire. Puis vient le moment attendu et solennel de la création de la symphonie. Pas un souffle dans la salle. L’écoute était intense, la pièce magistrale et poétique, avec des changements d’atmosphère dont le génie orchestrateur de Béchara el-Khoury a le secret, « comme tout un espace mouvant, de bonheur et de doute », dirait Rilke. À la fin cette œuvre captivante, quelques secondes d’un silence profond, avant l’immense explosion de joie de toute la salle, qui s’est levée d’un seul mouvement pour ovationner le compositeur.

Le concert s’est conclu avec La Mer de Claude Debussy, hommage à cet immense compositeur dont la France célèbre les cent ans de la disparition et qui est source d’inspiration pour Béchara el-Khoury.

L’Orchestre des jeunes d’Île-de-France (moyenne d’âge 21 ans !) a véritablement donné le meilleur de lui-même. Quatre-vingt-treize instrumentistes talentueux et attentifs, sous la direction inspirée du jeune chef David Molard, dont Béchara el-Khoury a dit : « Retenez bien son nom, je lui prédis une grande carrière ! »

Grand moment d’émotion et de musique où les couleurs du Liban furent portées très haut dans un lieu symbolique de culture et de diversité.

Près de 1 200 personnes se pressaient la semaine dernière dans la mythique salle I du palais de l’Unesco, à Paris, pour découvrir le dernier opus du compositeur franco-libanais (oui, la France nous le dispute !), interprété par l’Orchestre des jeunes d’Île-de-France (OJIF) sous la direction de David Molard. L’ambassadrice du Liban auprès de l’Unesco, Sahar Baassiri, a...