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Migrants: "l'Europe, c'est le village d'Astérix", affirme le Premier ministre tchèque

Pour le Premier ministre tchèque Andrej Babis, l'Europe "c'est le village d'Astérix et Obélix" qu'il faut "défendre sur ses frontières naturelles", a-t-il déclaré à propos des migrants, en visitant avec le président français Emmanuel Macron un musée de Prague samedi matin.

Andrej Babis a rappelé le refus tchèque d'accueillir des migrants sauf ceux disposant d'un contrat de travail. Mais il s'est dit prêt à contribuer à la protection des frontières européennes, ce qu'Emmanuel Macron a jugé comme "une avancée".

"La République tchèque a un des plus petits (taux de) chômage d'Europe", a dit M. Babis, en français. "Tout ceux qui viennent en Tchéquie ont un permis de travail. Il faut faire le même système en Europe", a-t-il dit.

"Moi je dis toujours, c'est comme Astérix et Obélix, le village gaulois. Il faut défendre l'Europe sur ses frontières naturelles", a-t-il lancé après une promenade sur le pont Saint-Charles avec le président français. "Nous sommes prêts à augmenter notre effort de solidarité, nous envoyons des soldats, des policiers, de l'argent et nous allons encore augmenter notre participation", a-t-il dit.

Se disant par ailleurs "grand ami de la France", où il a passé une partie de son enfance, M. Babis a confié qu'il avait pensé s'y établir pour ses vieux jours. "J'ai pensé que j'allais passer le reste de ma vie à Mougins, mais je me suis gâché la vie en me lançant dans la politique", a dit en français l'homme d'affaires milliardaire. "Alors je vais rester encore un peu" (en République tchèque). Selon les médias tchèques, il est propriétaire du Paloma, un restaurant étoilé par le Guide Michelin à Mougins (Alpes-Maritimes).

Terminant sa tournée de deux jours en Europe de l'est, Emmanuel Macron a, lui, déclaré aux journalistes que sur le dossier des migrants, "les choses avancent". "Je pense que le concept de solidarité obligatoire est un bon concept et j'espère que nous allons avoir des résultats".

A la recherche d'un compromis, à sept mois des élections européennes, la France s'est ralliée à l'idée que les pays qui refusent d'accueillir des migrants contribuent autrement à "l'effort de solidarité obligatoire", par exemple en participant à l'agence de protection des frontières européennes Frontex ou en luttant contre les réseaux de trafiquants d'Afrique du Nord.

Emmanuel Macron est reparti samedi midi vers Istanbul, pour participer au sommet Turquie-Russie-Allemagne-France sur la Syrie.

Pour le Premier ministre tchèque Andrej Babis, l'Europe "c'est le village d'Astérix et Obélix" qu'il faut "défendre sur ses frontières naturelles", a-t-il déclaré à propos des migrants, en visitant avec le président français Emmanuel Macron un musée de Prague samedi matin.Andrej Babis a rappelé le refus tchèque d'accueillir des migrants sauf ceux disposant d'un contrat de travail....