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De retour à Moscou, Salvini dénonce la "folie" des sanctions

Le ministre italien de l'Intérieur Matteo Salvini, également chef de file de la Ligue, parti d'extrême droite, a dénoncé mercredi à Moscou la "folie" des sanctions occidentales prises à l'encontre de la Russie, critiquant durement l'Union européenne.

"Je viens parce que je suis convaincu que les sanctions sont une folie économique, sociale et culturelle", a déclaré M. Salvini, également vice-président du Conseil des ministres du gouvernement italien, lors d'une rencontre avec la communauté d'affaires russo-italienne.

Ces propos ont déclenché les applaudissements fournis de la salle, pleine d'entrepreneurs russes et italiens dont certains ont pris le microphone pour implorer le ministre d'oeuvrer à mettre fin à ces sanctions.

"Il n'est pas normal que je sois ici avec vous un mercredi après-midi. La normalité serait que vous soyez dans vos entreprises et que je sois avec mon homologue russe en train de parler d'anti-terrorisme, cyber-sécurité, etc.", a déclaré M. Salvini, qui a été accueilli par le vice-ministre des Affaires étrangères Alexandre Grouchko, mais n'a pas été reçu par d'autres responsables.

"Nous sommes en train de financer, de tenter de convaincre la Turquie d'entrer en Europe, un pays qui occupe militairement un pays européen depuis 44 ans", alors que "nous sanctionnons la Russie" pour avoir annexé la Crimée en 2014, a-t-il affirmé. "C'est une folie", a-t-il répété.

Le nord de Chypre est géré par l'autoproclamée République de Chypre-nord (RTCN) et est occupé par l'armée turque. Quelque 35.000 soldats turcs y sont stationnés.

Lors d'une visite à Moscou mi-juillet, Matteo Salvini avait affirmé vouloir mettre fin au régime des sanctions "d'ici à la fin de l'année" et "n'exclure aucune option" pour convaincre les autres pays européens, à savoir mettre son veto à leur reconduction.

Mercredi, le ministre n'a plus donné de date butoir et a estimé que le veto était "une carte à ne jouer qu'une fois" et que la priorité était désormais du côté de la politique italienne, secouée récemment par l'adoption d'un budget bien en dehors des clous européens pour 2019.

Le ministre italien de l'Intérieur Matteo Salvini, également chef de file de la Ligue, parti d'extrême droite, a dénoncé mercredi à Moscou la "folie" des sanctions occidentales prises à l'encontre de la Russie, critiquant durement l'Union européenne."Je viens parce que je suis convaincu que les sanctions sont une folie économique, sociale et culturelle", a déclaré M. Salvini,...