L’ambassadeur du Koweït au Liban Abdel Al al-Qinaï, a salué mercredi les responsables libanais qui ont condamné les propos diffamatoires contre l'émir du Koweït tenus par le journaliste libanais Salem Zahran, proche du Hezbollah.
"Les sentiments fraternels et honnêtes exprimés par nos frères Libanais envers le Koweït et ses autorités, notamment les prises de positions du président de la République, Michel Aoun, du Premier ministre, Saad Hariri, du président du Parlement, Nabih Berry (...), rappellent que les relations qui unissent le Liban et le Koweït sont solides (...)", a dit l'ambassadeur du Koweït, dans un communiqué publié aujourd'hui.
"Nos remerciements au peuple libanais fraternel qui a exprimé sur les réseaux sociaux sa condamnation de toute atteinte contre le Koweït", a ajouté l'ambassadeur.
Le procureur général près la Cour de cassation, Samir Hammoud, a demandé lundi au parquet près la Cour d'appel de Beyrouth, d'engager des poursuites contre le journaliste Salem Zahran, pour diffamation. Le jour même, M. Zahran avait été entendu par l'avocat général près la Cour de Cassation, Mirna Kallas.
Dans une émission diffusée vendredi soir sur la chaîne du Hezbollah al-Manar, M. Zahran avait accusé les dirigeants du Golfe d’être tous, de gré ou de force, à la solde des États-Unis. Il avait affirmé que l’émir du Koweït, en visite aux États-Unis pour des examens médicaux, avait été convoqué par le président américain, Donald Trump, qui l’a forcé à annuler des contrats d’une valeur de 11 milliards de dollars pour en passer de nouveaux, d’une valeur de 14 mds USD, avec des compagnies américaines.Le Liban officiel a réagi au cours du week-end aux propos de Salem Zahran, hostiles au Koweït et son émir, cheikh Sabah al-Ahmad al-Jaber al-Sabah, qui lui ont valu une tempête de protestations. De son côté, le ministère koweïtien de l’Information a exprimé sa "vive condamnation" à la suite des propos de Zahran qu’il a qualifiés de "diffamation et de falsification des faits visant à tromper l’opinion publique".
Les plus commentés
Élias Murr est de retour... mais il a bien changé
Le chef de la SG chargé de coordonner avec Damas le sort des 2 500 détenus syriens au Liban
Que sait-on de « Netzah Yehuda », le bataillon israélien dans le viseur de Washington ?