Rechercher
Rechercher

Dernières Infos

Armes chimiques : les USA mettent à nouveau la Syrie en garde

Le conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump a déclaré lundi que les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la France ont convenu qu'une nouvelle utilisation d'armes chimiques par le gouvernement syrien entraînerait "une réponse encore plus ferme" que celle des précédentes frappes aériennes menées en avril. "Nous avons tenté au cours des derniers jours de transmettre le message que s'il y avait une troisième utilisation d'armes chimiques, la réponse serait beaucoup plus ferme", a dit John Bolton.

"Je peux dire que nous avons des consultations avec les Britanniques et les Français qui nous ont rejoint dans la seconde frappe et ils sont d'accord qu'une nouvelle utilisation d'armes chimiques entraînerait une réponse plus ferme", a-t-il poursuivi.

Le général François Lecointre, chef d'état-major des armées françaises, a déclaré jeudi dernier que la France était prête à frapper de nouveau en Syrie si le régime de Bachar el-Assad faisait usage d'armes chimiques. "Nous sommes prêts à faire des frappes parce que le président de la République a maintenu son exigence et son ordre d'être prêts à faire des frappes si jamais l'arme chimique venait à être employée à nouveau", a dit le général Lecointre à des journalistes. "Ces frappes peuvent être faites en national mais l'intérêt majeur, c'est de le faire avec le nombre le plus important de partenaires", a-t-il ajouté.

Des responsables américains ont affirmé au cours des derniers jours qu'ils avaient acquis la preuve que le gouvernement syrien préparait des armes chimiques avant une offensive sur l'enclave rebelle d'Idlib dans le nord-ouest du pays.

Le général Joseph Dunford, chef d'état-major des armées américaines, a déclaré la semaine passée qu'il menait des consultations quotidiennes avec la Maison blanche sur les options militaires si la Syrie ignorait les mises en garde sur cette question.

Les bombardements entamés la semaine dernière par l'armée syrienne et ses alliés dans la province d'Idleb, dernière région aux mains de l'insurrection, a fait 30.000 déplacés, selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (Ocha). Avec l'appui de la Russie et de l'Iran, Damas prépare une vaste offensive pour reprendre Idleb et les secteurs adjacents, dans les provinces de Lattaquié, d'Hama et d'Alep, où vivent trois millions de personnes.

Les tirs de mortiers et de roquettes s'y multiplient depuis vendredi, en particulier dans le nord de la province d'Hama et dans les zones rurales du sud d'Idleb, a précisé David Swanson.

Le conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump a déclaré lundi que les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la France ont convenu qu'une nouvelle utilisation d'armes chimiques par le gouvernement syrien entraînerait "une réponse encore plus ferme" que celle des précédentes frappes aériennes menées en avril. "Nous avons tenté au cours des derniers jours de transmettre le message...