"Nous voyons se tenir différentes réunions en différents endroits: à Ankara, à Téhéran, à Genève, ailleurs, on parle de redessiner la carte de la Syrie après la bataille d'Idleb", a dit le ministre israélien de la Défense, en visite dans le nord d'Israël, à la frontière avec le Liban. "Avec tout le respect et la reconnaissance possibles pour de tels accords, ils ne nous engagent pas. La seule chose qui nous engage, ce sont les intérêts sécuritaires d'Israël", a-t-il insisté. Il a cependant précisé que son pays restait attaché aux précédents accords passés avec la Syrie, dont l'accord de désengagement de 1974 mettant officiellement fin à la guerre du Kippour.
La principale préoccupation proclamée par Israël est d'éviter tout ancrage de l'Iran, son grand ennemi, en Syrie. La République islamique fournit actuellement un soutien politique, financier et militaire de premier plan au régime de Bachar el-Assad.
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu ne cesse d'exiger le retrait iranien de Syrie.
Tout en veillant à ne pas être entraîné dans le conflit chez son voisin, Israël a mené des dizaines de raids contre des positions syriennes, des convois d'armes destinées, selon lui, au Hezbollah qui soutient également le régime Assad, et de plus en plus fréquemment contre les forces iraniennes.
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