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Sport - Football / Mondial – 1er tour

Le Mexique crée la surprise, le Brésil déçoit

Le Brésil et Neymar déçoivent contre la Suisse.

Première déflagration au Mondial : l’Allemagne, championne du monde en titre, s’est inclinée face au Mexique (0-1), hier à Moscou, pour son entrée en lice dans la compétition, sur un but de Hirving Lozano qui exulte. Mladen Antonov/AFP

Qui l’aurait parié ? L’Allemagne, championne du monde en titre, est tombée d’entrée face à un Mexique déchaîné (0-1).
Dans le couloir des vestiaires, avant les hymnes, les visages des Allemands étaient anormalement tendus. On pouvait y lire, au choix, de la détermination ou alors le doute qui assaille cette équipe depuis quelques jours, après ses dernières sorties médiocres et les tensions liées à l’affaire d’Ilkay Gündogan et de Mesut Özil. Évidemment, la seconde interprétation l’emporte : Hirving Lozano hérite du ballon dans la surface, efface le malheureux Özil qui a suppléé Kimmich, parti sabre au clair à l’attaque, et trompe Manuel Neuer d’un tir sec et placé. « Nous savons qu’il va nous falloir passer la vitesse supérieure », avait prévenu Toni Kroos avant le match. Il n’a pas été entendu. Les symptômes étaient là : en amicaux, la Mannschaft restait sur 5 matches nuls et une victoire (2-1) contre l’Arabie saoudite, pulvérisée depuis par la Russie (5-0) en ouverture du Mondial. Le sélectionneur, Joachim Löw, se serait aussi volontiers passé de la polémique née des photos montrant les milieux de terrain Özil et Gündogan avec le président turc Recep Tayyip Erdogan. Mais de toute façon, Löw le savait, conserver le titre mondial « est ce qu’il y a de plus difficile ». Quant à Neuer, il rêvait d’un autre retour dans la lumière.


Quoi qu’il en soit, l’Allemagne – qui avait gagné ses matches inauguraux lors des sept derniers Mondiaux, mais victime cette fois de la malédiction du tenant du titre (seul un des cinq derniers champions du monde a remporté son premier match de Coupe du monde postsacre planétaire, le Brésil en 2006) – devra vite digérer la désillusion avant d’affronter la Suède et la Corée du Sud, qui restent théoriquement à sa portée. « Il n’y a aucune raison de s’effondrer », a voulu rassurer Löw. Oui, mais sans déjà penser au pire, la Mannschaft se complique la tâche d’entrée : en finissant 2e de sa poule, elle pourrait hériter d’un Brésil revanchard (après le 7-1 d’il y a quatre ans) en 8es de finale.


Et que dire du Mexique ? Il n’avait pas non plus été épargné par les affaires extrasportives avec la révélation d’une orgie sexuelle impliquant plusieurs joueurs pendant sa préparation. Mais tout est oublié après cette victoire surprise. En outre, Rafael Marquez, entré en jeu à la 74e minute, est devenu le troisième joueur de l’histoire à disputer cinq Mondiaux. Le défenseur de 39 ans, qui a porté les couleurs du Mexique lors des Mondiaux 2002, 2006, 2010, 2014 et 2018, rejoint ainsi son compatriote Antonio Carbajal (1950, 1954, 1958, 1962, 1966) et l’Allemand Lothar Matthäus (1982, 1986, 1990, 1994 et 1998).

Un bijou (peu suffisant) de Coutinho
De son côté, le Brésil, autre grand favori, a été tenu en échec par la modeste Suisse (1-1). Les yeux du monde étaient rivés sur Neymar, titulaire comme prévu bien que son sélectionneur, Tite, avait indiqué qu’il n’était « pas à 100 % ». Pourtant, ce n’est pas Neymar qui a trouvé la faille dans la défense helvète, mais bien le petit nouveau : Philippe Coutinho. D’une magnifique frappe décroisée dans la lucarne à 25 m, après un dégagement moyen de Steven Zuber de la tête, Coutinho a donné à la Seleção un logique avantage (1-0, 20e minute). Toutefois, les Helvètes égalisaient par le même Zuber (50e), qui a répondu à Coutinho… de la tête ! Et les Auriverde n’ont plus trouvé la réplique, laissant la Suisse se remettre en ordre de marche et terminer la rencontre sur un nul peu reluisant pour le champion aux cinq étoiles.


La Serbie, elle, a de sacrés bons jeunes, mais c’est d’Aleksandar Kolarov et ses 32 ans qu’est venue la lumière. Un magnifique coup franc a trompé Keylor Navas, gardien du Costa Rica. Pour les Ticos, c’est un brutal retour sur terre après un Mondial 2014 merveilleux, achevé en quarts de finale.
Harry Kane vs Eden Hazard ; Dele Alli vs Kevin de Bruyne : aujourd’hui, débute le duel à distance entre les stars du groupe G estampillées Premier League, avec les matches Tunisie-Angleterre et Belgique-Panama. Même le match du groupe F entre la Suède et la Corée du Sud aura des airs « so English », puisque Son Heung-min, d’un côté, et Victor Lindelöf ou Sebastian Larsson, de l’autre, évoluent outre-Manche.

Qui l’aurait parié ? L’Allemagne, championne du monde en titre, est tombée d’entrée face à un Mexique déchaîné (0-1).Dans le couloir des vestiaires, avant les hymnes, les visages des Allemands étaient anormalement tendus. On pouvait y lire, au choix, de la détermination ou alors le doute qui assaille cette équipe depuis quelques jours, après ses dernières sorties médiocres et...

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