"Nous espérons que tous les acteurs politiques libanais continueront à agir de manière responsable dans les prochains jours pour protéger la stabilité du Liban", a déclaré le porte-parole lors de son point-presse quotidien.
Ceci "devrait inclure la formation rapide d'un gouvernement", a-t-il ajouté.
Dans le passé, les formations de gouvernement au Liban, dépendantes d'équilibres délicats à respecter, ont parfois pris plusieurs mois.
Les élections législatives de dimanche, les premières depuis 2009, ont été marquées par un faible taux de participation, une progression du mouvement chiite Hezbollah, allié indéfectible de l'Iran, et un recul du mouvement du Premier ministre sunnite Saad Hariri.
Créé au début des années 1980 dans la foulée de la Révolution islamique iranienne pour lutter contre Israël, le Hezbollah combat actuellement en Syrie aux côtés du régime de Bachar el-Assad. Il est considéré comme une organisation "terroriste" par les Etats-Unis, et cinq de ses membres ont été accusés dans l'assassinat en 2005 de Rafic Hariri, le père de l'actuel Premier ministre.
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