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Brésil : le président Temer rejette de nouvelles accusations de corruption

Le président brésilien Michel Temer a rejeté farouchement vendredi des accusations relayées par la presse selon lesquelles il aurait blanchi de l'argent à travers des propriétés pour ses proches.

Selon le quotidien Folha, une enquête policière sur plusieurs amis de Michel Temer aurait permis de mettre au jour des opérations de blanchiment d'argent dans des propriétés au nom de son épouse Marcela et de leur fils, entre autres.

L'un des suspects, le colonel à la retraite Joao Baptista Lima, membre du cercle rapproché du président, aurait joué un rôle d'intermédiaire dans le paiement à Michel Temer de pots-de-vin d'un montant d'au moins deux millions de reais (près de 500.000 euros aujourd'hui), selon le quotidien pauliste.

Cet argent, selon Folha, aurait été versé par une compagnie portuaire, Rodrimar, en échange de l'extension de concessions dans le port de Santos à Sao Paulo (sud).

Par ailleurs, le quotidien O Globo a rapporté que l'une des filles du président Temer, Maristela, allait être interrogée mercredi sur une résidence lui appartenant à Sao Paulo et qui aurait pu servir à blanchir de l'argent.

Michel Temer s'est défendu à la télévision contre "les mensonges contre (son) honneur". "Seules quelques personnes irresponsables et mal intentionnées oseraient me dépeindre, ainsi que ma famille et mon fils de neuf ans, comme des responsables de blanchiment d'argent". "J'ai travaillé près de 60 ans" et "n'importe quel professeur de maths pourrait comprendre qu'au fil des années j'ai acquis suffisamment de richesse pour acheter les propriétés que j'ai achetées et rénové le patrimoine que j'ai rénové", a-t-il poursuivi.

L'an dernier, M. Temer avait échappé à deux reprises à un procès pour corruption qui l'aurait écarté du pouvoir, le Parlement ayant décidé à chaque fois à une ample majorité de le maintenir à son poste.

Le Brésil n'en finit pas d'être secoué depuis 2014 par l'enquête anticorruption "Lavage express", qui a envoyé des dizaines de responsables politiques et économiques derrière les barreaux. La corruption n'épargne aucun parti. L'ex-président de gauche Luiz Inacio Lula da Silva purge depuis le 7 avril une peine de 12 ans et un mois de prison pour corruption et blanchiment d'argent.

Le président brésilien Michel Temer a rejeté farouchement vendredi des accusations relayées par la presse selon lesquelles il aurait blanchi de l'argent à travers des propriétés pour ses proches.Selon le quotidien Folha, une enquête policière sur plusieurs amis de Michel Temer aurait permis de mettre au jour des opérations de blanchiment d'argent dans des propriétés au nom de...