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Syrie: Londres ne voit "pas d'alternative à l'usage de la force"

La Première ministre britannique Theresa May a justifié samedi la participation britannique à des frappes militaires en Syrie, aux côtés des États-Unis et de la France, en estimant qu'il n'y avait "pas d'alternative à l'usage de la force".

"Il n'y a pas d'alternative à l'usage de la force pour dégrader et empêcher le recours à des armes chimiques par le régime syrien", a affirmé la cheffe du gouvernement dans un communiqué, rendant Damas responsable d'une attaque chimique présumée dans la ville de Douma samedi 7 mars, qui a fait "jusqu'à 75 morts". "Nous avons cherché tous les recours diplomatiques", ajoute-t-elle, "mais nos efforts ont été constamment déjoués".

En conséquence, Theresa May explique qu'elle a autorisé les forces armées britanniques à conduire "des frappes ciblées et coordonnées" contre les capacités militaires chimiques du régime de Bachar al-Assad, afin de "prévenir" leur usage.

Elle accuse Damas d'avoir recours à des armes chimiques "contre son propre peuple", de la manière "la plus cruelle et la plus odieuse qui soit".

L'intervention militaire a donc été décidée, selon elle, aussi bien pour "protéger des personnes innocentes en Syrie", que pour empêcher "l'érosion des normes internationales" interdisant le recours à des armes chimiques.

C'est la fois que Theresa May, depuis son accession au poste de Première ministre, à l'été 2016, ordonne une intervention militaire des forces armées britanniques.

"Je le fais parce que j'estime que c'est dans l'intérêt national" du Royaume-Uni, a-t-elle précisé.

Jeudi, le gouvernement, réuni d'urgence, avait donné son feu vert à Theresa May pour décider d'éventuelles frappes militaires contre la Syrie, dans le cadre d'une réponse coordonnée avec les États-Unis et la France.

Plusieurs voix, dans l'opposition comme dans la majorité, s'étaient élevées pour exiger une consultation du Parlement avant tout engagement militaire, consultation qui n'aura finalement pas eu lieu.
La Première ministre britannique Theresa May a justifié samedi la participation britannique à des frappes militaires en Syrie, aux côtés des États-Unis et de la France, en estimant qu'il n'y avait "pas d'alternative à l'usage de la force"."Il n'y a pas d'alternative à l'usage de la force pour dégrader et empêcher le recours à des armes chimiques par le régime syrien", a affirmé la...