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L'Italie inquiète d'éventuelles frappes en Syrie

La menace de frappes aériennes américaines et françaises après une attaque chimique présumée en Syrie inquiète à Rome, où des parlementaires ont demandé au gouvernement de s'expliquer sur l'éventuelle utilisation de bases situées en Italie.

Le chef du gouvernement démissionnaire, Paolo Gentiloni, a condamné l'usage d'armes chimiques et assuré que l'Italie ne participerait pas à une opération militaire mais respecterait ses accords bilatéraux, alors que les médias évoquent une activité accrue sur certaines bases américaines installées sur le territoire italien.

Mais les différents partis susceptibles d'entrer au gouvernement depuis les élections du 4 mars se sont montrés plus critiques. "En ce qui concerne la grave crise en Syrie, tout en répétant notre obligation de loyauté vis-à-vis de l'Alliance atlantique, nous sommes fermement opposés à toute forme d'action unilatérale", a déclaré Matteo Salvini, chef de la Ligue (extrême droite), au nom de la coalition de droite arrivée en tête des élections du 4 mars. "Je ne voudrais pas que des motifs économiques, des exigences de puissance ou la supposée utilisation jamais prouvée d'armes chimiques jamais trouvées par le passé déchaîne un conflit qui pourrait devenir très dangereux", avait-il déclaré auparavant, au nom de la Ligue seule, cet admirateur de Vladimir Poutine et Donald Trump.

Le Mouvement 5 étoiles (M5S, antisystème), premier parti du pays, a réclamé que "la plus grande clarté" soit faite sur les attaques chimiques "intolérables", tout en maintenant que seule la diplomatie pourrait régler le conflit syrien. "L'escalade actuelle exige une accélération du processus de formation du gouvernement, on ne peut plus se permettre de perdre du temps", a insisté Luigi Di Maio, chef de file du M5S, à la fin d'une nouvelle journée de consultations apparemment infructueuses du président de la République en vue d'un nouvel exécutif.

La menace de frappes aériennes américaines et françaises après une attaque chimique présumée en Syrie inquiète à Rome, où des parlementaires ont demandé au gouvernement de s'expliquer sur l'éventuelle utilisation de bases situées en Italie.Le chef du gouvernement démissionnaire, Paolo Gentiloni, a condamné l'usage d'armes chimiques et assuré que l'Italie ne participerait pas...