Le régime de Bachar al-Assad a lancé le 18 février une offensive dévastatrice contre l'enclave rebelle dans la Ghouta orientale, dernier fief des insurgés aux portes de Damas en passe d'être repris totalement par les forces gouvernementales.
Plus de 1.600 civils ont été tués et des milliers blessés dans cet assaut, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
- 'Enfer sur Terre' -
Le 18 février, l'artillerie du régime tire plus de 260 roquettes et l'aviation mène des raids d'une intensité inédite sur plusieurs localités rebelles de la Ghouta orientale, assiégée depuis 2013 par l'armée et ses alliés. Le lendemain, les bombardements tuent 127 civils.
Le 20, l'aviation russe bombarde le fief rebelle, selon l'OSDH.
Outre des bombes, les avions vont larguer ensuite des barils d'explosifs, dont l'utilisation est dénoncée par l'ONU et des ONG.
Pour le patron de l'ONU Antonio Guterres, la Ghouta orientale est devenue "l'enfer sur Terre".
- 'Nouvel Alep' -
Le 22, le représentant syrien à l'ONU Bachar Jaafari, lance: "la Ghouta orientale deviendra un nouvel Alep". Après une campagne de bombardements dévastateurs et l'évacuation des derniers rebelles, le régime avait repris la totalité de la deuxième ville de Syrie en décembre 2016.
Le 24 février, le Conseil de sécurité de l'ONU adopte à l'unanimité une résolution réclamant "sans délai" un cessez-le-feu humanitaire d'un mois. Mais les prorégime engagent de violents affrontements avec les insurgés et poursuivent les bombardements.
Quatorze cas de suffocation sont rapportés après un bombardement du régime, indique l'OSDH. Un médecin évoque une "probable attaque au gaz de chlore".
Le 26, le président russe Vladimir Poutine ordonne une "trêve humanitaire quotidienne" de quelques heures. Mais le régime continue de bombarder.
- Progression -
Le 5 mars, le premier convoi d'aides depuis le début de l'offensive entre dans l'enclave rebelle, mais ne peut livrer toute sa cargaison en raison des violences.
Le 10, les prorégime isolent la ville de Douma du reste de la Ghouta et divisent l'enclave rebelle en trois secteurs pour affaiblir les rebelles.
Le 15, la Russie indique qu'elle va continuer de "soutenir" le régime dans son offensive. "La Russie est moralement complice et responsable des atrocités d'Assad", réagit Washington.
- Exode et évacuations -
Le 16, les forces du régime reprennent le contrôle quasi-total de Hammouriyé et ses environs dans l'enclave, que près de 20.000 civils ont fui d'après l'OSDH.
Le 18, Bachar al-Assad se rend dans la Ghouta où il félicite ses troupes pour avoir "sauvé Damas", cible d'obus et de roquettes tirés par les rebelles depuis cette zone. Le 20, 44 personnes sont tuées par un tir de roquettes rebelle sur un marché de la banlieue de Damas, fief du régime, selon l'agence officielle Sana.
Le 22, 37 civils périssent "de brûlures et de suffocation" à Arbine dans l'enclave rebelle, d'après l'OSDH, qui dénonce des "bombes incendiaires" larguées par des avions russes. Moscou dément.
Damas conclut ensuite des accords parrainés par la Russie avec des groupes rebelles: les habitants de la zone peuvent rester sur place s'ils le souhaitent, les combattants et leurs proches sont évacués vers la province d'Idleb (nord-ouest), qui échappe au contrôle du régime.
Le 31, le régime annonce que la poche sud de la Ghouta orientale a été entièrement "vidée" de ses rebelles à la suite d'une évacuation négociée.
Le 1er avril, l'OSDH annonce qu'un accord parrainé par la Russie a été trouvé pour évacuer les rebelles du groupe Jaich al-Islam, qui tiennent la ville de Douma. Le 2, l'évacuation de combattants et de leurs proches commence dans cette ultime poche rebelle, selon les médias d'Etat syriens.
- Reprise des raids -
Le 5, l'accord d'évacuation des rebelles de Douma achoppe sur des divisions internes au sein du groupe Jaich al-Islam, dont l'aile dure refuse catégoriquement de quitter la ville.
Le 6, le régime mène des raids aériens contre cette poche rebelle: au moins 32 civils sont tués, selon l'OSDH.
Plus de 1.600 civils ont été tués et des milliers blessés dans cet assaut, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
- 'Enfer sur Terre' -
Le 18 février, l'artillerie du régime tire plus de 260 roquettes et l'aviation mène des raids d'une intensité inédite sur plusieurs localités rebelles de la Ghouta orientale, assiégée depuis 2013 par l'armée et ses alliés. Le lendemain, les bombardements tuent 127 civils.
Le 20, l'aviation russe bombarde le fief rebelle, selon l'OSDH.
Outre des bombes, les avions vont larguer ensuite des barils d'explosifs, dont l'utilisation est dénoncée par l'ONU et des ONG.
Pour le patron de l'ONU Antonio Guterres, la Ghouta orientale est devenue "l'enfer sur Terre".
- 'Nouvel Alep' -
Le 22, le représentant syrien à l'ONU Bachar Jaafari, lance: "la Ghouta orientale deviendra un nouvel Alep". Après une campagne de bombardements dévastateurs et l'évacuation des derniers rebelles, le régime avait repris la totalité de la deuxième ville de Syrie en décembre 2016.
Le 24 février, le Conseil de sécurité de l'ONU adopte à l'unanimité une résolution réclamant "sans délai" un cessez-le-feu humanitaire d'un mois. Mais les prorégime engagent de violents affrontements avec les insurgés et poursuivent les bombardements.
Quatorze cas de suffocation sont rapportés après un bombardement du régime, indique l'OSDH. Un médecin évoque une "probable attaque au gaz de chlore".
Le 26, le président russe Vladimir Poutine ordonne une "trêve humanitaire quotidienne" de quelques heures. Mais le régime continue de bombarder.
- Progression -
Le 5 mars, le premier convoi d'aides depuis le début de l'offensive entre dans l'enclave rebelle, mais ne peut livrer toute sa cargaison en raison des violences.
Le 10, les prorégime isolent la ville de Douma du reste de la Ghouta et divisent l'enclave rebelle en trois secteurs pour affaiblir les rebelles.
Le 15, la Russie indique qu'elle va continuer de "soutenir" le régime dans son offensive. "La Russie est moralement complice et responsable des atrocités d'Assad", réagit Washington.
- Exode et évacuations -
Le 16, les forces du régime reprennent le contrôle quasi-total de Hammouriyé et ses environs dans l'enclave, que près de 20.000 civils ont fui d'après l'OSDH.
Le 18, Bachar al-Assad se rend dans la Ghouta où il félicite ses troupes pour avoir "sauvé Damas", cible d'obus et de roquettes tirés par les rebelles depuis cette zone. Le 20, 44 personnes sont tuées par un tir de roquettes rebelle sur un marché de la banlieue de Damas, fief du régime, selon l'agence officielle Sana.
Le 22, 37 civils périssent "de brûlures et de suffocation" à Arbine dans l'enclave rebelle, d'après l'OSDH, qui dénonce des "bombes incendiaires" larguées par des avions russes. Moscou dément.
Damas conclut ensuite des accords parrainés par la Russie avec des groupes rebelles: les habitants de la zone peuvent rester sur place s'ils le souhaitent, les combattants et leurs proches sont évacués vers la province d'Idleb (nord-ouest), qui échappe au contrôle du régime.
Le 31, le régime annonce que la poche sud de la Ghouta orientale a été entièrement "vidée" de ses rebelles à la suite d'une évacuation négociée.
Le 1er avril, l'OSDH annonce qu'un accord parrainé par la Russie a été trouvé pour évacuer les rebelles du groupe Jaich al-Islam, qui tiennent la ville de Douma. Le 2, l'évacuation de combattants et de leurs proches commence dans cette ultime poche rebelle, selon les médias d'Etat syriens.
- Reprise des raids -
Le 5, l'accord d'évacuation des rebelles de Douma achoppe sur des divisions internes au sein du groupe Jaich al-Islam, dont l'aile dure refuse catégoriquement de quitter la ville.
Le 6, le régime mène des raids aériens contre cette poche rebelle: au moins 32 civils sont tués, selon l'OSDH.
Le régime de Bachar al-Assad a lancé le 18 février une offensive dévastatrice contre l'enclave rebelle dans la Ghouta orientale, dernier fief des insurgés aux portes de Damas en passe d'être repris totalement par les forces gouvernementales.Plus de 1.600 civils ont été tués et des milliers blessés dans cet assaut, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).- 'Enfer sur...
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