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Catalogne : perquisition au siège de l'exécutif

La garde civile menait jeudi des perquisitions au siège du gouvernement catalan à Barcelone, dans le cadre de l'enquête sur l'organisation du référendum d'autodétermination du 1er octobre, interdit par la justice, a-t-elle indiqué à l'AFP.

"Nous avons lancé une opération dans le cadre de l'enquête instruite par le juge du tribunal numéro 13 de Barcelone", a confirmé un porte-parole de la garde civile.

Celui ci a précisé que l'opération se déroulait au palais de la Généralité (exécutif), au sein du "bureau d'assistance au citoyen", et dans les locaux d'une association indépendantiste, Omnium Cultural. Le responsable de ce département d'assistance au citoyen, Antoni Molons, a été interpellé et assiste à ces perquisitions. Des fouilles devaient également être menées à son domicile, selon la garde civile. 

Selon plusieurs médias espagnols, la garde civile cherche des preuves sur le financement avec des deniers publics du référendum d'autodétermination organisé le 1er octobre par les dirigeants indépendantistes en dépit de son interdiction par la justice.

Le directeur de la communication de l'association d'Omnium, une des deux grandes associations indépendantistes de Catalogne, a précisé à l'AFP que les agents y cherchaient des "documents de nature économique". Il a tenu à nier tout financement public: "Nous n'avons pas reçu un seul euro de la Généralité (exécutif catalan), depuis 2012", a déclaré Roger Rofin. 

L'exécutif catalan a été destitué en bloc par le gouvernement du conservateur Mariano Rajoy le 27 octobre, quelques heures après le vote au parlement catalan d'une déclaration d'indépendance restée sans lendemain. Cette déclaration était censée tirer les conséquences du référendum d'autodétermination.
Depuis, la Catalogne n'a pas de gouvernement et reste sous la tutelle directe de Madrid dans l'attente d'un accord sur la formation du gouvernement au sein du bloc indépendantiste qui a obtenu la majorité des sièges au parlement régional lors d'élections le 21 décembre. 

Les trois formations séparatistes doivent désigner un candidat à la présidence mais le président destitué Carles Puigdemont, leur premier candidat, a dû renoncer car il reste à Bruxelles pour échapper aux poursuites pour rébellion de la justice espagnole.
Leur deuxième candidat, l'ex-dirigeant de l'association indépendantiste Assemblée nationale catalane (ANC), Jordi Sanchez, est pour sa part en détention provisoire, également en lien avec l'enquête sur la tentative de sécession. Pour l'instant, la justice lui a refusé la possibilité de sortir de prison pour être investi.

La garde civile menait jeudi des perquisitions au siège du gouvernement catalan à Barcelone, dans le cadre de l'enquête sur l'organisation du référendum d'autodétermination du 1er octobre, interdit par la justice, a-t-elle indiqué à l'AFP.
"Nous avons lancé une opération dans le cadre de l'enquête instruite par le juge du tribunal numéro 13 de Barcelone", a confirmé un porte-parole...