Rechercher
Rechercher

Liban - ONU

Le haut-commissaire aux réfugiés entame une visite au Liban

Le président de la République, Michel Aoun, a informé hier le haut-commissaire des Nations unies pour les réfugiés, Filippo Grandi, actuellement en visite au Liban, que « le pays ne peut plus supporter le fardeau des réfugiés syriens », appelant « la communauté internationale à agir afin de faciliter leur retour progressif dans des zones sûres de leur pays, sans forcément lier ce retour à une solution politique qui se fait attendre à cause des dissensions et des ingérences internationales ». « La communauté internationale est invitée, avec la huitième commémoration du début de la guerre en Syrie, à comprendre la situation du Liban qui est incapable de supporter un fardeau qui s’alourdit. Il relève du devoir de la communauté internationale de le soutenir », a-t-il ajouté, estimant que « la conférence de Bruxelles qui se tiendra les 24 et 25 avril prochain devrait donner la priorité aux déplacés syriens à l’intérieur de leur pays, leur assurant un maximum de fonds ». « Cela, a-t-il dit, encouragera les déplacés qui se trouvent hors de leur pays à rentrer en Syrie. »
M. Grandi, qui effectue une visite de plusieurs jours au Liban, a entamé ses réunions à Beyrouth par un entretien au palais Bustros avec le ministre des Affaires étrangères Gebran Bassil. À l’issue de la réunion, le responsable onusien a affirmé qu’il « tient à rappeler que cinq millions et demi de réfugiés syriens vivent dans les pays limitrophes de la Syrie. Au Liban, plus d’un million d’entre eux sont enregistrés auprès des Nations unies. Les pays donateurs soutiennent le Liban en aidant aussi bien les réfugiés syriens que la communauté hôte ». En soirée, M. Grandi, qui a rencontré le Premier ministre Saad Hariri à la Maison du centre, a évoqué les événements dans la Ghouta orientale pour souligner l’instabilité de la situation en Syrie, estimant qu’il était « trop tôt » pour encourager les réfugiés syriens à rentrer chez eux, et appelant le Liban à faire preuve « de patience ».

Le président de la République, Michel Aoun, a informé hier le haut-commissaire des Nations unies pour les réfugiés, Filippo Grandi, actuellement en visite au Liban, que « le pays ne peut plus supporter le fardeau des réfugiés syriens », appelant « la communauté internationale à agir afin de faciliter leur retour progressif dans des zones sûres de leur pays, sans...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut