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Sport - Football – Mondial 2018

La VAR, désastre programmé ou grand bond en avant ?

L’arbitrage vidéo est tout proche d’une qualification, aujourd’hui.

Malgré les couacs et les polémiques durant les phases de tests en Europe, l’assistance vidéo à l’arbitrage (VAR) doit être autorisée pour une Coupe du monde, dès cet été en Russie (14 juin-15 juillet). Le Board, organe garant des lois du jeu, rend sa décision aujourd’hui à Zurich.
« Personne ne sait encore exactement comment ça marche. Il y a encore beaucoup de confusion », a déploré lundi le président de l’UEFA, Aleksander Ceferin, en annonçant que ce procédé ne sera pas utilisé en Ligue des champions la saison prochaine. « Je ne suis pas du tout contre, mais on doit mieux expliquer quand on l’utilise. On verra à la Coupe du monde », a conclu le patron du foot européen.
Erreurs, confusions, décisions incomprises par le public, sans oublier parfois de longues interruptions du jeu liées à l’inexpérience des équipes arbitrales : voilà ce qui a ponctué les premiers pas de la VAR, notamment en Bundesliga et en Serie A, vitrines médiatiques du procédé. Mais le Board a préparé l’opinion à son verdict. Début janvier, l’instance a tiré un bilan « très positif et encourageant » des tests, depuis mars 2016, en Allemagne et en Italie donc, mais aussi dans plusieurs compétitions internationales comme la Coupe des confédérations, ou encore en Coupes de France et d’Angleterre.
Les mêmes éléments de langage sont repris par Gianni Infantino, président de la FIFA, qui se disait ainsi, en début de mois, « confiant et positif » pour l’autorisation de la VAR en Coupe du monde et dans les autres championnats qui la voudront. « En 2018, nous ne pouvons plus nous permettre que tous les gens dans le stade et tous les gens devant un écran de télévision puissent voir en quelques minutes si l’arbitre a fait une grosse erreur ou pas, et que le seul qui ne puisse pas le voir soit l’arbitre. Donc, si nous pouvons aider l’arbitre, nous devrions le faire », a encore insisté M. Infantino.
Toutefois, les voix pour et contre n’ont pas fini de résonner. « Ça peut changer le résultat final, et c’est pour ça que je trouve très positif d’introduire la VAR. Nous devons avoir ce système pour aider les arbitres à éviter une grosse erreur », avance Antonio Conte, coach de Chelsea. Mauricio Pochettino, son homologue de Tottenham, est, lui, franchement hostile : « Si on tue l’émotion, les gens qui aiment le football ne vont pas être contents. Je crois que le football s’apprête à faire une erreur. Ma crainte, c’est que maintenant, nous parlons d’une machine et plus de football. » José Mourinho, coach de Manchester United, s’est montré diplomate, pour une fois : « Je pense que notre sport est si beau que pour le changer, nous devons le changer pour le mieux. La technologie sur la ligne de but (autre procédé, déjà utilisé au Mondial 2014), j’en suis vraiment, vraiment content. S’ils trouvent un moyen pour que la VAR ait toujours raison et apporte toujours la vérité, ça me va. »

Source : AFP

Malgré les couacs et les polémiques durant les phases de tests en Europe, l’assistance vidéo à l’arbitrage (VAR) doit être autorisée pour une Coupe du monde, dès cet été en Russie (14 juin-15 juillet). Le Board, organe garant des lois du jeu, rend sa décision aujourd’hui à Zurich.« Personne ne sait encore exactement comment ça marche. Il y a encore beaucoup de...

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