Rechercher
Rechercher

Dernières Infos

May accepte un amendement permettant de retarder le Brexit

La Première ministre britannique Theresa May a accepté mercredi, sous la pression d'élus de son propre parti conservateur, d'autoriser un report de la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne en cas de circonstances exceptionnelles.

Cette décision constitue un compromis avec les députés tories qui s'étaient déjà rebellés la semaine dernière à la Chambre des communes et avaient infligé à la Première ministre une défaite embarrassante lors du débat sur la loi qui abrogera la législation de 1972 liant le Royaume-Uni à l'UE.

Theresa May pouvait s'attendre à essuyer un nouveau revers mercredi quand plusieurs membres de son parti ont annoncé qu'ils voteraient contre la volonté du gouvernement d'inscrire dans la loi la date officielle du Brexit (29 mars 2019).
Ils ont toutefois déclaré qu'ils étaient prêts à revenir sur leur décision en cas d'adoption par le gouvernement d'un amendement autorisant si nécessaire le report de cette date.

Devant le Parlement, avant huit heures de débat, Theresa May a annoncé qu'elle accédait à leur requête.
"Nous avons accepté cet amendement (...) mais je peux assurer (aux membres du Parlement) que nous n'utiliserons cette prérogative que dans des circonstances exceptionnelles, pour la période de temps la plus courte possible", a dit la Première ministre britannique.

Theresa May a devant elle un calendrier très serré.
Elle veut négocier d'ici mars avec Bruxelles les modalités d'une période de transition post-Brexit afin de rassurer les milieux économiques, puis s'entendre avec l'UE sur les bases d'un accord commercial d'ici le mois d'octobre.

Parallèlement, Theresa May devra assumer l'immense tâche de superviser la transposition en droit britannique de la législation européenne afin de garantir une continuité juridique après l'"Exit Day" ("jour de la sortie").
La Commission européenne, qui négocie pour l'UE, a souhaité mercredi que la période de transition ne se prolonge pas au-delà du 31 décembre 2020. Elle a aussi laissé entendre qu'il faudrait beaucoup plus de temps pour négocier un accord commercial.

La Première ministre britannique Theresa May a accepté mercredi, sous la pression d'élus de son propre parti conservateur, d'autoriser un report de la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne en cas de circonstances exceptionnelles.
Cette décision constitue un compromis avec les députés tories qui s'étaient déjà rebellés la semaine dernière à la Chambre des communes et avaient...