Rechercher
Rechercher

Dernières Infos - Liban

Blasphème : Farès Souhaid affirme qu'il accepte d'être auditionné par la justice

L'ancien député Fares Souhaid, accusé par un avocat d'avoir blasphémé publiquement le nom de Dieu (article 473 du Code pénal), a affirmé qu'il acceptait d'être auditionné par la justice.

"La procureure générale du Mont-Liban, Ghada Aoun, a décidé de prendre ma déposition après la note d'information envoyée par des avocats du Hezbollah. Je vais assister à l'audience en tout respect", a écrit M. Souhaid connu pour son opposition au parti chiite et au régime syrien du président Bachar el-Assad.

Le procureur général près la cour de cassation, Samir Hammoud, avait déjà transmis à la Cour d'appel du Mont-Liban la notification déposée par un avocat stagiaire, Kassem Dika.

Dans un tweet publié récemment, et portant sur le Hezbollah, M. Souhaid avait commis une faute de frappe – une lettre avait manqué au mot "Hezb"– donnant à son propos le sens d'une insulte faite au parti chiite. Après avoir retiré son tweet, M. Souhaid avait présenté ses excuses à la base populaire du Hezbollah, assurant que tout en étant opposé à la ligne politique du parti, il ne se permettrait jamais de lui manquer de respect.

Mais en dépit des excuses de Farès Souhaid, Wafic Safa, le responsable du service sécuritaire du parti, serait entré en contact avec le ministre de la Justice, Salim Jreissati, pour lui demander de prendre les mesures adéquates au sujet du tweet de M. Souhaid, dans la mesure où il comportait, selon le responsable du Hezbollah, une atteinte au parti chiite.

L'ancien député Fares Souhaid, accusé par un avocat d'avoir blasphémé publiquement le nom de Dieu (article 473 du Code pénal), a affirmé qu'il acceptait d'être auditionné par la justice.
"La procureure générale du Mont-Liban, Ghada Aoun, a décidé de prendre ma déposition après la note d'information envoyée par des avocats du Hezbollah. Je vais assister à l'audience en tout...