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Lifestyle - Pendant ce temps, ailleurs...

Trump veut renvoyer des Américains sur la Lune

Les contraintes budgétaires risquent de freiner les ambitions spatiales du président américain.

L’ancien astronaute Edwin E. « Buzz » Aldrin Jr (au centre), deuxième homme à avoir marché sur la Lune après Neil Armstrong, aux côtés du président américain Donald Trump et de l’astronaute Peggy Whitson (à gauche). Lundi soir (tôt hier matin, heure de Beyrouth), M. Trump a confirmé, lors d’un discours à la Maison-Blanche, sa volonté de renvoyer des hommes sur la Lune afin de préparer une mission habitée vers Mars, la planète Rouge. Saul Loeb/AFP

Le président américain Donald Trump a confirmé, lundi soir (tôt hier matin, heure de Beyrouth), sa volonté de renvoyer des hommes sur la Lune afin de préparer une mission habitée vers Mars, une ambition qui pourrait cependant être freinée par des contraintes budgétaires. Près d'un demi-siècle après le « petit pas pour l'homme » et le « bond de géant pour l'humanité » de l'astronaute Neil Armstrong, la Lune, satellite naturel de la Terre, attise donc de nouveau les convoitises.
« Cette fois, il ne s'agira pas seulement de planter notre drapeau et de laisser notre empreinte », a souligné Donald Trump, lors d'une brève cérémonie à la Maison-Blanche. « Nous établirons une base pour une mission ultérieure vers Mars et peut-être un jour vers d'autres mondes au-delà », a-t-il ajouté, signant une directive demandant à la NASA (l'agence aérospatiale américaine) d'accentuer ses efforts sur les missions habitées vers l'espace lointain, une priorité qui rassemble les élus républicains et démocrates. Saluant la présence de Harrison Schmitt, le dernier homme à avoir foulé le sol lunaire il y a 45 ans jour pour jour, M. Trump a lancé : « Aujourd'hui, nous nous engageons à ce qu'il ne soit pas le dernier. C'est enthousiasmant pour notre pays, et il se trouve que c'est aussi synonyme d'emplois. Et nous adorons les emplois ! »
Mais le locataire de la Maison-Blanche est resté très évasif sur le financement et le calendrier d'une telle initiative. Or, les promesses de son prédécesseur républicain George W. Bush, qui avait affiché en 2004 sa détermination à faire marcher de nouveau des Américains sur la Lune d'ici à 2020, se sont heurtées à des questions de coût. Pour Mars, l'addition sera encore plus salée. Les experts sont unanimes : atteindre la planète Rouge, qui se trouve à une distance moyenne de 225 millions de kilomètres de la Terre, nécessitera une véritable prouesse technique et un budget immense.
« Nous rêvons grand », a affirmé Donald Trump, promettant que les États-Unis resteraient « les leaders » de l'exploration spatiale. Fin mars dernier, M. Trump avait signé une loi désignant les missions habitées vers l'espace lointain comme l'objectif central de la NASA. Ce texte, adopté à l'unanimité par le Congrès américain, appelait l'agence aérospatiale américaine à travailler vers l'objectif « d'une mission habitée vers Mars au cours de la décennie 2030 ». La loi insistait sur l'importance du programme Orion, capsule dont l'objectif affiché est de voler plus loin qu'aucun engin spatial jamais construit pour transporter des humains. Orion sera propulsée vers l'espace par une puissante fusée baptisée Space Launch System (SLS).

Sur la Lune pour « y rester »
Toutes les administrations américaines successives ont poussé l'idée de partenariats avec le secteur privé pour résoudre les innombrables défis logistiques qui se posent. Parmi ceux-ci, la nécessité de transporter assez de nourriture et d'eau pour des trajets de plusieurs mois, voire plusieurs années.
Sur l'objectif Mars, Donald Trump s'inscrit dans la droite ligne de son prédécesseur démocrate Barack Obama. Quelques semaines avant son départ de la Maison-Blanche, ce dernier avait énoncé « le prochain chapitre de l'histoire de l'Amérique dans l'espace » : envoyer des humains sur Mars dans la décennie 2030 « et les faire revenir sur Terre en sécurité ». Mais la nouvelle administration marque une inflexion par rapport à la précédente, en insistant avec force sur le retour sur la Lune.
Le milliardaire Elon Musk, patron de SpaceX, et Jeff Bezos, riche propriétaire d'Amazon, qui a créé la société spatiale Blue Origin, ont rencontré plusieurs fois les conseillers de M. Trump, après son élection, à ce sujet. Jeff Bezos avait fait part en janvier dernier, dans un document soumis à la NASA, de l'intérêt de Blue Origin pour construire un vaisseau et un atterrisseur lunaire capables d'assurer un service de livraison de fret, et des modules d'habitat sur la Lune. Ce projet, expliquait-il, pourrait contribuer à « établir des colonies lunaires ». Il estimait alors que le temps était venu pour que l'Amérique retourne sur la Lune pour « cette fois, y rester ». « La NASA est impatiente de mettre en place la directive présidentielle visant à retourner sur la Lune, voyager sur Mars, et, au-delà, explorer plus avant le système solaire », a déclaré le bien nommé Robert Lightfoot, administrateur de l'agence aérospatiale américaine.
Buzz Aldrin, deuxième homme à avoir marché sur la Lune après Neil Armstrong et fervent apôtre des missions habitées sur Mars, était également présent à la Maison-Blanche. Mais M. Trump n'a – curieusement – pas relevé sa présence lors de son discours.
Source : AFP

Le président américain Donald Trump a confirmé, lundi soir (tôt hier matin, heure de Beyrouth), sa volonté de renvoyer des hommes sur la Lune afin de préparer une mission habitée vers Mars, une ambition qui pourrait cependant être freinée par des contraintes budgétaires. Près d'un demi-siècle après le « petit pas pour l'homme » et le « bond de géant pour l'humanité » de...
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