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Liban - Compétition

Comment aider Valérie Salloum à représenter le Liban au « défi polaire » ?

« J'ai réalisé que je concourais pour le Liban, les femmes libanaises et les sportifs libanais », confie à « L'Orient-Le Jour » la jeune consultante en santé.

Valérie Salloum dans les locaux de «L’Orient-Le Jour ». Photo Mohammad Yassine

Moins trente degrés, 300 kilomètres en Arctique sur un traîneau tiré par six à huit chiens, entre le 9 et le 14 avril 2018 : voici grosso modo ce qui peut attendre Valérie Salloum, candidate au « défi polaire » lancé par une marque suédoise d'équipement sportif, si elle rassemble le maximum de votes.

L'objectif pour l'entreprise est simple : sélectionner des personnes ordinaires, pas nécessairement sportives de haut niveau, afin de tester les produits de la compagnie. Le candidat ou la candidate du pays obtenant le plus de votes au sein de chaque région du monde est alors sélectionné pour représenter la zone en question au sein de l'expédition polaire. Le Liban est intégré dans un groupe assez sommairement désigné par « Le monde », selon la décision de l'entreprise. Ce groupe comprend des pays tels que le Pakistan ou encore l'Inde, et inclut tous ceux qui ne rentrent pas dans les catégories Asie, Europe centrale et même Méditerranée. Les internautes ont donc jusqu'au jeudi 14 décembre pour permettre au Liban et à Valérie Salloum d'aller à la conquête des glaces de l'Arctique.

« J'aime les aventures, les nouveaux challenges. Ils me permettent de me développer personnellement, mais aussi d'aller à la rencontre d'autres cultures », explique la jeune candidate de 27 ans en esquissant un sourire.

Il y a quelques semaines, Valérie, consultante en santé et ancienne secouriste de la Croix-Rouge libanaise, avait participé au marathon de Beyrouth, près de 42 kilomètres de course. L'événement sportif terminé, il lui fallait trouver un nouvel objectif à atteindre, un nouveau moyen de dépasser ses limites. Quand elle a pris connaissance du « défi polaire », elle n'a pas hésité une seconde. « À travers cette expérience, je veux représenter la jeunesse libanaise, cette jeunesse qui, comme moi, a beaucoup de rêves et qui veut réellement accomplir des choses, mais qui reste prisonnière au Liban d'une routine marquée au quotidien d'histoires pas très réjouissantes », ajoute-t-elle. La jeune femme se définit comme quelqu'un qui veut « vivre joyeusement, vivre librement, vivre pleinement ». Des phrases auxquelles de nombreux Libanais peuvent s'identifier. Ces derniers ont répondu par l'affirmative à l'appel lancé par Valérie sur les réseaux sociaux pour optimiser ses chances de sélection, puisqu'il lui faut obtenir pour cela le maximum de votes du public, au-delà même du pays d'origine, afin de pouvoir participer à l'expédition
« J'ai senti le soutien de ma communauté autour de moi, et j'ai réalisé que je représentais le Liban, les femmes libanaises et les sportifs libanais », confie Valérie. Si aujourd'hui la compétitrice prend conscience de l'ampleur du message porté par sa candidature auprès du public libanais, ce succès était assez inattendu. « J'en ai pris conscience plus tard, une fois engagée. Les gens ont commencé à me contacter pour me dire que ce que je faisais était supercool », ajoute-t-elle. « Moi qui n'utilisais pas les réseaux sociaux, j'ai dû apprendre le digital marketing et comment booster les publications sur Instagram », raconte Valérie.

Ces plates-formes sont d'autant plus importantes que certains aspects du challenge sont assez inégaux. La population de l'Inde représente par exemple près de 166 fois la population libanaise. La jeune femme se situe actuellement à la vingt-deuxième place dans la catégorie « Le monde » à laquelle le Liban appartient. Il lui faudra d'ici à jeudi remonter à la première place pour être sélectionnée. L'enjeu est donc de taille : avoir un impact au-delà de l'ancrage national. Les Libanais de la diaspora peuvent ainsi jouer un rôle important pour permettre à leur compatriote de représenter les couleurs libanaises en Arctique.

 

http://polar.fjallraven.com/contestant/?id=3227&backpage=1&order=popular

Moins trente degrés, 300 kilomètres en Arctique sur un traîneau tiré par six à huit chiens, entre le 9 et le 14 avril 2018 : voici grosso modo ce qui peut attendre Valérie Salloum, candidate au « défi polaire » lancé par une marque suédoise d'équipement sportif, si elle rassemble le maximum de votes.
L'objectif pour l'entreprise est simple : sélectionner des personnes...

commentaires (1)

Ca serait plus logique de mettre cette athlète dans la catégorie Europe ou Méditerranée au lieu dans la catégorie "la reste du monde". En tous cas, bonne chance pour ce « défi polaire ». Un autre défi c'est peut-etre de faire "ski de fond" au Liban pour donner un exemple libanais ....

Stes David

16 h 52, le 12 décembre 2017

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Commentaires (1)

  • Ca serait plus logique de mettre cette athlète dans la catégorie Europe ou Méditerranée au lieu dans la catégorie "la reste du monde". En tous cas, bonne chance pour ce « défi polaire ». Un autre défi c'est peut-etre de faire "ski de fond" au Liban pour donner un exemple libanais ....

    Stes David

    16 h 52, le 12 décembre 2017

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