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Financement du terrorisme: Macron veut un "engagement clair" des partenaires

Le président français Emmanuel Macron, en visite jeudi au Qatar, a souhaité "un engagement très clair" de tous ses partenaires contre le financement de l'extrémisme en ciblant "une liste des structures que nous pensons liées au terrorisme", y compris en France.

Le chef de l'Etat a signé avec l'émir du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad al-Thani, une déclaration contre le financement du terrorisme, sujet sur lequel il organisera en avril 2018 une conférence internationale à Paris après la défaite annoncée du groupe Etat islamique (EI) en Syrie et en Irak.

Après s'être financés grâce au pétrole et au gaz dans ces pays, "les terroristes vont chercher à se financer par d'autres méthodes" comme "le trafic d'armes, le trafic de drogue et le trafic d'êtres humains dans la bande sahélo-saharienne", a-t-il estimé lors d'une conférence de presse conjointe à Doha avec l'émir du Qatar.

"La lutte contre le financement du terrorisme doit être la priorité de notre action dans ces pays. Tous les groupes liés à ces activités doivent être démantelés, mais nous devons aussi remonter tous ces groupements et structures dans les différents pays que j'ai évoqués", a poursuivi Emmanuel Macron.
"Je n'accuse personne, mais je veux une méthode professionnelle et simple. Faisons pays par pays des listes de structures que nous pensons liées au terrorisme, nous les partagerons avec nos partenaires", a-t-il dit.
"Nous demandons un engagement très clair sur leur financement et nous nous donnons les moyens de vérifier ensemble. Et je le fais aussi pour toutes les structures en France dont j'ai la connaissance et qui pourraient être liées à ces activités", a ajouté le président.
Il a plaidé pour une action "déterminée, précise et méticuleuse" pour "démanteler ces réseaux partout sur le terrain".

Emmanuel Macron était en visite pour une journée à Doha, au cours de laquelle le Qatar a signé des contrats et lettres d'intention, notamment pour l'achat de 12 avions de combat Rafale et de 50 Airbus A321, pour un total d'environ "12 milliards d'euros", selon le président.
Dans le passé, des pays comme le Qatar et l'Arabie saoudite ont été accusés de laxisme par rapport au financement de groupes islamistes radicaux.

Le président français Emmanuel Macron, en visite jeudi au Qatar, a souhaité "un engagement très clair" de tous ses partenaires contre le financement de l'extrémisme en ciblant "une liste des structures que nous pensons liées au terrorisme", y compris en France.
Le chef de l'Etat a signé avec l'émir du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad al-Thani, une déclaration contre le financement du...