Le chef de file de La France insoumise (LFI) Jean-Luc Mélenchon a approuvé vendredi la décision d'Emmanuel Macron d'accueillir le Premier ministre libanais Saad Hariri.
"C'est une bonne chose qu'on ait invité M. Hariri en France", a déclaré M. Mélenchon sur BFMTV, tout en estimant que la place du Premier ministre démissionnaire était "au Liban".
M. Hariri est attendu en France dans la nuit de vendredi à samedi, et doit être reçu à l'Elysée samedi à la mi-journée.
Le député des Bouches-du-Rhône a par ailleurs jugé que la situation serait "un peu bizarre" si Christophe Castaner restait secrétaire d'Etat chargé des relations avec le Parlement tout en étant le nouveau patron de La République en Marche (LREM), poste auquel il devrait être élu samedi. "Pour nous parlementaires, peut-être que ce sera un problème d'avoir comme ministre chargé des Relations avec le Parlement (...) quelqu'un qui est en même temps le chef d'un parti", a-t-il indiqué. Mais, pour lui, il n'y a "pas de contradiction à ce qu'un ministre soit chef de parti", à l'exception de ce portefeuille. "Il faut arrêter de vouloir dépolitiser la vie politique", a-t-il ajouté.
M. Mélenchon a par ailleurs de nouveau regretté que la division syndicale ait nui "d'une manière terrible" à la mobilisation contre les réformes sociales d'Emmanuel Macron. "Cette pagaille est insupportable", a-t-il jugé. Il a appelé à chacun à prendre "ses responsabilités" et proposé "la convergence des forces sociales et politiques contre les politiques libérales".
"C'est une bonne chose qu'on ait invité M. Hariri en France", a déclaré M. Mélenchon sur BFMTV, tout en estimant que la place du Premier ministre démissionnaire était "au Liban".
M. Hariri est attendu en France dans la...
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