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Hariri : "Je vais revenir au Liban très bientôt"

Interrogé dans le cadre d'une interview accordée à Paula Yacoubian, et retransmise par Future télévision, dimanche soir, Saad Hariri, a déclaré : "L'Arabie aime Beyrouth, mais elle ne va pas aimer Beyrouth plus que Riyad. S'il y a une partie au Liban qui essaie de déstabiliser la sécurité du Golfe, le Golfe va-t-il continuer de nous aimer?". Paula Yacoubian interrogeait M. Hariri les affirmations selon lesquelles l'Arabie saoudite se comportait comme l'Iran en terme d'ingérences au Liban.

"Je ne suis pas de ceux qui menacent de démissionner. Je le fais. J'ai démissionné sans menaces. Je vais revenir au Liban très bientôt et respecter les modalités constitutionnelles pour rendre effective ma démission". Et d'insister : "Ce ne sera pas dans des mois ni dans quelques semaines, c'est une question de jours". 

 

Cette entrevue intervient dans un contexte de crise au Liban, suite à la démission, annoncée samedi 4 novembre depuis Riyad par Saad Hariri, de sa démission. Un contexte marqué, également, par des interrogations quant à la liberté de mouvement et de parole du Premier ministre.

Depuis cette annonce, M. Hariri n'est pas rentré au Liban pour présenter officiellement sa démission. Et ce malgré les appels unanimes de la classe politique libanaise, y compris de la part du Courant du Futur, le parti de M. Hariri, à ce qu'il rentre au Liban.

Ces derniers jours, plusieurs hauts responsables libanais ont affirmé que le Premier ministre est retenu contre son gré dans la capitale saoudienne. Le président libanais Michel Aoun a réitéré dimanche son inquiétude quant aux "conditions mystérieuses" entourant la situation du Premier ministre à Riyad. "La liberté de mouvement de M. Hariri est limitée et plusieurs conditions lui ont été imposées", a affirmé M. Aoun, quelques heures avant la diffusion de l'entrevue. "La communication avec lui est également limitée, même pour les membres de sa famille", a-t-il ajouté, réaffirmant que "les propos de Hariri doivent être évalués avec précaution car ils ne reflètent pas nécessairement la réalité".

Un responsable libanais a d'ailleurs indiqué à Reuters, que Michel Aoun a déclaré à des ambassadeurs étrangers en poste à Beyrouth que Saad Harriri "a été enlevé". Deux hauts responsables du gouvernement libanais, un haut responsable proche de M. Hariri et une quatrième source interrogées par Reuters ont également déclaré que M. Hariri est retenu contre son gré en Arabie saoudite.

 

Interrogé dans le cadre d'une interview accordée à Paula Yacoubian, et retransmise par Future télévision, dimanche soir, Saad Hariri, a déclaré : "L'Arabie aime Beyrouth, mais elle ne va pas aimer Beyrouth plus que Riyad. S'il y a une partie au Liban qui essaie de déstabiliser la sécurité du Golfe, le Golfe va-t-il continuer de nous aimer?". Paula Yacoubian interrogeait M. Hariri les...