Selon différentes sources présentes à Riyad, dont une bancaire, et une autre judiciaire, informées du dossier relatif à la purge géante lancée dans la nuit de samedi à dimanche par le prince héritier saoudien Mohammad ben Salman, le Premier ministre démissionnaire Saad Hariri serait "assigné à résidence chez lui", contrairement aux 1300 personnes arrêtées et confinées, voire carrément emprisonnées, au Ritz-Carlton, et qui "dorment sur des matelas, gardées par des forces de sécurité".
L'information, qui ne peut naturellement être vérifiée pour l'instant, est à prendre au grand conditionnel, d'autant que le ministre saoudien des Affaires étrangères, Adel al-Jubeir, a botté en touche contre "ceux qui accusent l'Arabie saoudite d'avoir obligé Saad Hariri à démissionner : cette allégation est nulle et non avenue, et il peut quitter le royaume quand il le souhaite".
Dans un entretien à la chaîne CNN, le ministre saoudien des Affaires étrangères, a affirmé que ce sont les opérations menées depuis des années par le Hezbollah y "compris une prise en otage du système politique" libanais, qui sont responsables de cette démission.
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