Le secrétaire d'Etat américain Rex Tillerson est arrivé samedi à Riyad pour la deuxième fois en quelques mois afin d'évoquer notamment la crise entre l'Arabie saoudite et le Qatar voisin, qui semble dans l'impasse.
Le ministre des Affaires étrangères devait rencontrer son homologue saoudien Adel al-Jubeir dans la soirée pour un dîner de travail. Dimanche, il doit participer à la première réunion de la Commission de coordination saoudo-irakienne, l'un des signes du récent réchauffement entre le royaume sunnite et Bagdad. L'Arabie saoudite souhaite limiter l'influence de l'Iran chiite, son ennemi régional.
Après d'autres entretiens avec des dirigeants saoudiens, qui porteront également sur le rôle de l'Iran dans la région --dénoncé par Washington comme par Riyad-- et sur le conflit au Yémen, M. Tillerson se rendra au Qatar.
L'Arabie saoudite, Bahreïn, les Emirats arabes unis et l'Egypte ont coupé début juin leur relations diplomatiques avec le Qatar, qu'ils accusent de soutenir le "terrorisme" et de se rapprocher de l'Iran. Doha rejette ces accusations et dénonce une tentative de "mise sous tutelle" de sa politique étrangère. Depuis, cette crise d'une gravité sans précédent pour le Golfe est dans une impasse, malgré une médiation du Koweït.
Rex Tillerson s'est déjà rendu dans la région en juillet, sans réelle percée. Cette fois encore, "je ne m'attends pas vraiment à une résolution rapide", a-t-il reconnu avant son départ. Il a estimé qu'il revenait aux dirigeants du "quartet" de pays arabes opposés au Qatar "de dire quand ils veulent s'engager dans le dialogue".
La tournée du chef de la diplomatie américaine le conduira ensuite au Pakistan et en Inde, ainsi qu'à Genève.
Le ministre des Affaires étrangères devait rencontrer son homologue saoudien Adel al-Jubeir dans la soirée pour un dîner de travail. Dimanche, il doit participer à la...
Les plus commentés
Pourquoi était-il inscrit "Tel Aviv" sur la carlingue d'un avion à l'AIB ?
Israël dit avoir éliminé la moitié des commandants du Hezbollah au Liban-Sud : est-ce crédible ?
Que sait-on de « Netzah Yehuda », le bataillon israélien dans le viseur de Washington ?