L'envoyé spécial de l'ONU pour le Proche-Orient Nickolay Mladenov a salué lundi le rapprochement entre les deux principaux mouvements palestiniens, qui s'est traduit par la première visite depuis deux ans à Gaza du Premier ministre Rami Hamdallah.
Cette visite est censée matérialiser la réconciliation entre ces groupes rivaux après une décennie d'animosité, grâce à une médiation égyptienne. Elle doit préparer le terrain à un transfert progressif de responsabilités -- au moins civiles-- des islamistes du Hamas au pouvoir à Gaza à l'Autorité palestinienne, dont émane le gouvernement de M. Hamdallah.
Les précédentes tentatives de réconciliation ont échoué, mais M. Mladenov a dit à l'AFP qu'il existait des raisons de croire en celle-ci.
Il a invoqué la "volonté politique réelle" du Hamas et du Fatah, qui domine l'Autorité palestinienne, ainsi que la médiation égyptienne et la priorité accordée à des mesures concrètes limitées pour créer la confiance.
"Je suis prudemment optimiste. Je ne sous-estime aucune des nombreuses complications et difficultés qui peuvent apparaître en chemin", a-t-il dit. Mais "si la région reste engagée (dans le processus), si l'Egypte continue à jouer son rôle et si les parties intéressées continuent à montrer la même volonté qu'aujourd'hui de travailler avec nous, cela peut marcher", a-t-il dit.
Il a appelé les gouvernements étrangers à soutenir financièrement le gouvernement de l'Autorité palestinienne à Gaza.
"Il s'agit d'un effort pour renforcer les forces modérées dans une région en pleine tourmente", a-t-il ajouté.
Interrogé sur la réaction des Etats-Unis à une réconciliation entre le Hamas et l'Autorité palestinienne, M. Mladenov a répondu que ce genre de discussions était prématuré.
Les Etats-Unis considèrent le Hamas, qui a mené trois guerres avec Israël depuis 2008, comme une organisation "terroriste".
Cette visite est censée matérialiser la réconciliation entre ces groupes rivaux après une décennie d'animosité, grâce à une médiation...
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