Les Nations unies ont exprimé mercredi leur inquiétude quant au sort de réfugiés musulmans Rohingya arrivés au Sri Lanka en avril, à la suite d'un violent incident survenu à Colombo.
Des moines boudhistes et des militants nationalistes ont attaqué à coups de pierre mardi un local dans lequel se trouvaient une trentaine de Rohingya, des femmes et des enfants en majorité, les contraignant à fuir.
Personne n'a été blessé et ces personnes, secourues il y a cinq mois alors que l'embarcation venue d'Inde à bord de laquelle elles se trouvaient dérivait en mer, sont maintenant dans un camp situé dans le sud de l'île.
Lors de l'attaque de mardi, les assaillants criaient "Rohingya terroristes", accusant les réfugiés d'avoir tué des moines boudhistes dans leur pays d'origine, la Birmanie.
Le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) s'est inquiété des circonstances de cette agression et rappelle, dans un communiqué, que "les réfugiés ont tous besoin de la protection et de l'assistance internationales".
Il invite les parties prenantes "à faire preuve d'empathie envers les populations civiles fuyant les persécutions et les violences", comme c'est actuellement le cas en Birmanie, d'où ont fui en un mois environ 480.000 Rohingya vers le Bangladesh voisin.
Des moines boudhistes et des militants nationalistes ont attaqué à coups de pierre mardi un local dans lequel se trouvaient une trentaine de Rohingya, des femmes et des enfants en majorité, les...