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Enquête sur l'assassinat des militaires : Nous avons confiance dans la justice, affirme Hariri

Le Premier ministre libanais Saad Hariri et l'ancien chef des commandos de l'armée Chamel Roukoz ont présenté leurs condoléances samedi, aux familles des militaires tués par le groupe État islamique, à la mosquée al-Amine, dans le centre-ville de Beyrouth. Une enquête sur les circonstances de l'enlèvement et de l'assassinat de ces militaires a été ouverte.

"Nous avons confiance dans la justice militaire et nous nous soucions de la vérité", a déclaré M. Hariri.  "Ce que nous savons c'est que Daech (acronyme arabe du groupe État islamique) a tué les militaires et a essayé de semer la discorde, a-t-il ajouté. A l'époque nous traversions une période de crise qui nous empêchait d'élire un président. Nous devons nous souvenir dans quelle situation nous étions et réaliser où nous en sommes. Aujourd'hui les leaders politiques ne se laisseront pas entrainer dans la discorde".

"Nous devons rester calme, a-t-il poursuivi. Je suis moi même fils de martyr et c'est par le calme que nous aboutissons à la vérité".  

"Connaître la vérité est une responsabilité nationale, l'enquête doit être globale", a pour sa part déclaré Chamel Roukoz.

"Nous n'accepterons pas moins que la peine de mort contre Omar et Bilal Mikati, a de son côté affirmé Hussein Youssef, porte-parole des familles. Ces deux cousins enrôlés par le groupe État islamique avaient été arrêtés par l'armée en mars 2015. Ils auraient avoué leur rôle dans le meurtre de trois des militaires otages : Ali el-Ali, Ali Sayyed et Abbas Medlej, selon des informations diffusées hier.

"Le fait que certains utilisent la douleur des familles et les larmes des mères (des militaires) est honteux, a ajouté M. Youssef. Nous allons assurer le suivi du dossier de nos fils jusqu'au bout et nous avons confiance  dans le président Michel Aoun, le Premier ministre Saad Hariri et le commandant de l'armée Joseph Aoun".

Le Premier ministre libanais Saad Hariri et l'ancien chef des commandos de l'armée Chamel Roukoz ont présenté leurs condoléances samedi, aux familles des militaires tués par le groupe État islamique, à la mosquée al-Amine, dans le centre-ville de Beyrouth. Une enquête sur les circonstances de l'enlèvement et de l'assassinat de ces militaires a été ouverte.
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