À Buenos Aires, le pavillon libanais séduit les visiteurs dans le cadre d’une exposition

L'ambassadeur du Liban en Argentine, Antonio Andary, a inauguré le pavillon du Liban à l'exposition « Expo-Communautés », organisée par le gouvernement de la ville de Buenos Aires le week-end dernier. Toutes les ambassades accréditées en Argentine avaient leur pavillon.
Dans un message prononcé lors de l'inauguration, M. Andary a dédié « le succès du pavillon libanais aux familles des martyrs de l'armée libanaise, ainsi qu'à tous ses membres, au président de la République Michel Aoun et au ministre des Affaires étrangères Gebran Bassil pour leurs efforts continus en vue de promouvoir le Liban à l'étranger et d'inviter les émigrés libanais à renouveler leur lien avec leur pays d'origine et s'inscrire dans les registres de l'état civil afin d'obtenir leur nationalité ». L'ambassadeur a d'ailleurs attribué le succès du pavillon libanais à la participation de toutes les institutions et associations de la communauté libanaise en Argentine et leur permanent engagement pour les projets nationaux collectifs.
Le pavillon libanais présentait une reconstitution du temple de Baalbeck (de trois mètres de haut). L'idée revient au consul du Liban en Argentine George Jallad, qui a exécuté le projet avec l'aide d'un comité formé de plusieurs membres de la communauté libanaise. L'idée de l'ambassade consistait à construire une réplique de Baalbeck au sein du pavillon libanais, au milieu de laquelle un écran géant diffusait des images haute définition du Liban, représentant ses trésors archéologiques et paysages.
Le but d'un pavillon d'une telle ampleur était d'attirer les visiteurs et de les amener à découvrir le Liban à travers de belles images. Le pavillon libanais a d'ailleurs attiré une foule de visiteurs ainsi que des représentants des médias argentins et a été considéré comme le plus grand et le plus beau de l'exposition. On estime que l'exposition, qui durait deux jours, a accueilli 100 000 visiteurs.
En dehors de la projection d'images en haute résolution, le pavillon libanais a également offert aux visiteurs un voyage virtuel à la grotte de Jeïta grâce à un casque de réalité virtuelle, ainsi que la possibilité de se faire prendre en photo devant le pavillon et de repartir avec le cliché. D'autre part, le pavillon a offert un programme artistique varié, à base notamment de musique et de danse (dabké et danse orientale).
Il faut souligner que le projet a été financé grâce aux contributions des institutions de la communauté libanaise, ainsi que grâce au soutien de certains sponsors, sans que le gouvernement libanais ne débourse la moindre somme.