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Dernières Infos - Liban

Combattants de l'EI évacués : le pouvoir a cédé face au Hezbollah et au régime syrien, dénoncent les Kataëb

Les Kataëb ont reproché lundi aux autorités libanaises d'avoir cédé face au Hezbollah et au régime syrien, en référence à l'accord scellé par le parti chiite avec le groupe État islamique autour de l'évacuation, la semaine dernière, des combattants du groupe jihadiste à la frontière libano-syrienne.

"Nous sommes indignés par l'inaction du pouvoir en place qui n'a pas pris les mesures nécessaires pour arrêter les terroristes et les traduire en justice", indique un communiqué publié à l'issue de la réunion hebdomadaire du bureau politique des Kataëb, présidé par Samy Gemayel.

"Au lieu de cela, le pouvoir a cédé au Hezbollah et au régime syrien et a permis le départ sain et sauf des terroristes, minimisant ainsi la victoire militaire et portant atteinte à la souveraineté de l’État libanais", ajoute ce texte.

Implantés des deux côtés de la frontière libano-syrienne, les combattants de l'EI avaient été exfiltrés la semaine dernière de la région frontalière à l'issue d'une semaine d'attaques menées au Liban par l'armée libanaise et en Syrie par le Hezbollah et l'armée syrienne. Dans le cadre de cet accord scellé par le parti chiite, les quelque centaines des combattants de l'EI présents dans la région du Qalamoun (ouest de la Syrie) et dans ses environs au Liban devaient être transférés dans la province de Deir el-Zor" toujours tenue par l'EI, à la frontière avec l'Irak.

En échange, le groupe jihadiste avait révélé des informations concernant les dépouilles mortelles des militaires libanais qu'il avait enlevés à Ersal (Békaa) en août 2014. Ces corps ont été transférées à Beyrouth où les résultats ADN sont toujours attendus. Onze militaires avaient été enlevés par le groupe jihadiste. Deux avaient été décapités la même année, et un troisième avait fait défection. Dix dépouilles mortelles ont été retrouvées et sont en cours d'identification.

Les Kataëb ont reproché lundi aux autorités libanaises d'avoir cédé face au Hezbollah et au régime syrien, en référence à l'accord scellé par le parti chiite avec le groupe État islamique autour de l'évacuation, la semaine dernière, des combattants du groupe jihadiste à la frontière libano-syrienne.
"Nous sommes indignés par l'inaction du pouvoir en place qui n'a pas pris les...