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Yémen: les rebelles houthis mettent en garde leur allié Saleh

Les rebelles houthis, qui contrôlent la capitale yéménite Sanaa, ont averti mercredi leur principal allié, l'ex-président Ali Abdallah Saleh, qu'il "subirait les conséquences" de ses déclarations après que ce dernier les ait qualifiés de "miliciens".

Cette mise en garde est intervenue alors que des habitants de Sanaa craignent des affrontements lors d'un rassemblement prévu jeudi à l'occasion du 35e anniversaire du Congrès populaire général (CPG), le parti de M. Saleh.

Les rebelles chiites houthis, soutenus par l'Iran, et l'ex-président sont alliés depuis septembre 2014, date à laquelle leurs forces se sont emparées de la capitale yéménite.
Des fissures sont apparues au grand jour entre le chef rebelle Abdel Malek al-houthi (38 ans) et M. Saleh (75 ans), qui ont échangé des accusations dans des discours télévisés.

Une déclaration publiée par les houthis tôt mercredi qualifie M. Saleh de "traître" pour les avoir présentés comme une "milice".
"Nous avons reçu un coup de couteau dans le dos", affirme le texte.
Avec cette déclaration, l'ex-président, qui a gouverné le Yémen pendant plus de 30 ans, "franchit la ligne rouge" et il "subira les conséquences de ses mots", a ajouté la direction politique des rebelles.
Selon des témoins, des partisans armés de M. Saleh et des houthis ont accru leur présence ces derniers jours à travers la capitale.

La guerre au Yémen oppose les forces houthis-Saleh au camp pro-gouvernemental, regroupé dans le sud et qui est soutenu par une coalition dirigée par l'Arabie saoudite.

Le conflit a fait quelque 8.400 morts et 48.000 blessés, dont de nombreux civils, selon l'Organisation mondiale de la santé.
Une épidémie de choléra a en outre fait quelque 2.000 morts et plusieurs régions de ce pays pauvre sont au bord de la famine.

Les rebelles houthis, qui contrôlent la capitale yéménite Sanaa, ont averti mercredi leur principal allié, l'ex-président Ali Abdallah Saleh, qu'il "subirait les conséquences" de ses déclarations après que ce dernier les ait qualifiés de "miliciens".
Cette mise en garde est intervenue alors que des habitants de Sanaa craignent des affrontements lors d'un rassemblement prévu jeudi à...