Le Hezbollah souhaite le vote du budget de 2017

Le bloc parlementaire du Hezbollah a souhaité jeudi que le projet de budget pour l'exercice 2017 soit avalisé, après le vote, mardi, de la grille des salaires de la fonction publique.

"Nous souhaitons le vote du budget de 2017 au plus vite, après celui de la grille des salaires de manière à alléger le fardeau économique qui pèse sur les citoyens et relancer l'économie", a souligné le bloc du parti chiite, à l'issue de sa réunion hebdomadaire.

Le Parlement doit plancher sur le projet de budget 2017 au cours de sa session extraordinaire, ouverte le 21 juin et qui s'achève le 16 octobre. Le texte est étudié en commission depuis le 15 mai. Le Liban ne s'était plus doté de budget depuis 2006.

"Le bloc a fait tout son possible pour obtenir les droits légitimes des citoyens et s'est opposé aux majorations fiscales", a assuré la formation chiite.

Pour financer la nouvelle grille des salaires pour laquelle une ligne de crédit de 1.300 milliards de livres est prévue, le Parlement a adopté une série de majorations fiscales en votant une loi en 20 articles.

Sur un autre plan, le bloc du Hezbollah a appelé à pourvoir les vacances des postes dans l'administration publique au niveau des fonctionnaires de 1ere catégorie, et ce en vertu du mécanisme de nominations en se basant sur le mérite et les qualités des candidats.

Ce mécanisme, basé sur le principe de présélection par un jury, en vigueur depuis quelques années, est considéré comme une réforme substantielle. Le ministre des Affaires étrangères, Gebran Bassil, avait toutefois suggéré, au regard de la durée de vie relativement courte du cabinet, de donner à chaque ministre la possibilité, s'il le souhaite, de renoncer à ce mécanisme en soumettant directement le nom d'un candidat à l'approbation du Conseil des ministres. Ce à quoi se seraient opposés les ministres du Hezbollah et d'autres formations, comme les Forces libanaises, .