La Mannschaft (avec son équipe B) a remporté la première Coupe des confédérations de son histoire en battant la Roja (1-0), hier dans la nuit, à Saint-Pétersbourg en Russie. Franck Fife/AFP
Lors d'une finale orageuse, qui a vu un déluge de cartons jaunes – notamment ceux accordés par l'arbitre à Arturo Vidal (Chili) et Joshua Kimmich (Allemagne), après une violente altercation entre les deux coéquipiers au Bayern Munich (tête-à-tête tendu avant d'en arriver aux mains) –, la Mannschaft (avec son équipe bis) a remporté la première Coupe des confédérations de son histoire en battant la Roja a minima (1-0), hier dans la nuit, à Saint-Pétersbourg en Russie. Les Allemands, champions du monde en titre, succèdent au Brésil – triple vainqueur – au palmarès de la Coupe.
Les Chiliens ont perdu le match sur une énorme erreur : Diaz se faisait subtiliser le ballon devant sa surface par Werner, qui n'avait plus qu'à servir Stindl, poussant le ballon dans la cage vide pour ouvrir le score (20e minute). Stindl rejoignait ainsi ses coéquipiers Werner et Goretzka en tête du classement des buteurs (3 réalisations chacun). Pourtant, les Allemands ont souffert. Des joueurs qui s'étaient comportés en valeurs sûres au fil du tournoi, notamment les paires de latéraux Kimmich/Hector et de récupérateurs Rudy/Goretzka, ont subi la pression du Chili et notoirement de Vidal, combattant omniprésent au volume impressionnant.
Par ailleurs, le gardien allemand Marc-Andre Ter Stegen a été élu homme du match, tandis que le milieu de terrain allemand Julian Draxler a été désigné Ballon d'or du tournoi.
Plus tôt dans la journée, lors de la « petite finale » face au Mexique, le Portugal avait remporté la médaille de bronze, difficilement toutefois. Sans Cristiano Ronaldo et avec une équipe remodelée, la Selecçao a dominé les 90 premières minutes. Mais les coéquipiers de Nani (capitaine) ont longtemps alterné entre malchance et maladresse, trouvant aussi un grand Guillermo Ochoa (le gardien mexicain) sur leur chemin. En fin de partie, le défenseur Pepe s'est mué en attaquant pour sauver les siens, inscrivant un but d'une reprise rageuse alors qu'il était resté aux avant-postes (90e+1, 1-1). Jusqu'alors, rien n'avait souri aux Portugais. La Selecçao aurait pu égaliser plus tôt, mais Ochoa a été impérial. Revenus de nulle part, les Portugais ont brisé la malédiction quand Adrien Silva, sur penalty, prenait à contre-pied l'ancien gardien d'Ajaccio (2-1, 104e).
Moins spectaculaire que Guillermo Ochoa, Rui Patricio s'est aussi distingué. Le portier portugais, très régulier tout au long de la compétition, a sauvé les siens à de nombreuses reprises.
Rendez-vous au Mondial 2018, toujours en Russie.
Source : AFP