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Erdogan reçoit le ministre russe de la Défense

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a reçu dimanche le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou, au moment où la tension monte à la frontière syrienne entre la Turquie et les milices kurdes.
L'entretien s'est déroulé au palais de Tarabya sur le Bosphore à Istanbul, a annoncé la présidence, sans autres précisions. Le chef d'état-major turc, le général Hulusi Akar, et le chef du renseignement turc, Hakan Fidan, assistaient à l'entretien, selon les images de la réunion.
La Turquie et la Russie ont longtemps été en désaccord sur le conflit syrien, Ankara appelant à l'éviction du président Bachar Al-Assad que Moscou soutient.
Mais un rapprochement a été amorcé l'an dernier entre les deux pays, qui parrainent aux côtés de l'Iran les pourparlers de paix sur la Syrie d'Astana (Kazakhstan). Une nouvelle session de ces pourparlers est prévue les 4 et 5 juillet.
Au cours des derniers jours, l'armée turque et les Unités de protection du peuple kurde (YPG) ont échangé des tirs à plusieurs reprises dans la zone frontalière, alors que les spéculations vont bon train sur la préparation par Ankara d'une attaque contre ces milices kurdes syriennes dans la région de la ville d'Afrin.
Ankara considère les YPG comme une émanation en Syrie du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), organisation séparatiste kurde classée "terroriste" par la Turquie et ses alliés occidentaux.
Mais Washington considère ces milices kurdes comme les seules forces locales capables de lutter au sol contre les jihadistes du groupe Etat islamique (EI) et leur fournit des armes, au grand dam de la Turquie.
Le quotidien turc Sabah a affirmé dimanche que les rebelles syriens soutenus par la Turquie étaient en état d'alerte et que la Turquie pourrait déclencher une opération contre les YPG, la Russie assurant pour sa part une couverture aérienne.
Interrogé sur la possibilité d'une opération autour d'Afrin, le porte-parole présidentiel Ibrahim Kalin s'est contenté samedi de répondre: "Nous prenons toutes les mesures pour protéger nos frontières et notre sécurité nationale".
Il a ajouté que la Turquie réagirait "immédiatement" à toute menace provenant de Syrie, qu'il s'agisse du groupe EI, du PKK ou des YPG.
La Turquie redoute la création d'une zone contrôlée par les Kurdes dans le nord de la Syrie, à la frontière turque. Elle a ainsi lancé une offensive terrestre dans le nord de la Syrie en août afin de repousser l'EI de sa frontière, mais également pour empêcher la jonction des différentes zones contrôlées par les YPG.

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a reçu dimanche le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou, au moment où la tension monte à la frontière syrienne entre la Turquie et les milices kurdes.L'entretien s'est déroulé au palais de Tarabya sur le Bosphore à Istanbul, a annoncé la présidence, sans autres précisions. Le chef d'état-major turc, le général Hulusi Akar, et le chef...