Des contrats de 2 milliards de dollars conclus par des entreprises de pays ayant rompu avec le Qatar sont menacés par la crise du Golfe, a prévenu un responsable économique qatari.
Le directeur général du Qatar Financial Center, Youssef Mohamed al-Jaida, a ajouté lors d'une conférence de presse à Doha que la plupart de ces contrats, soit 1,5 milliard de dollars (1,3 milliard d'euros), concernaient le secteur de la construction.
Selon lui, les entreprises d'Arabie saoudite, des Emirats arabes unis et de Bahreïn étaient plus exposées à la crise que celle du Qatar. "L'impact est régional, et non seulement local", a-t-il dit.
"L'exposition du Qatar est limitée" car "il y a très peu d'entreprises qataries qui ont des affaires en Arabie saoudite, aux Emirats et à Bahreïn".
Ces trois pays ont, comme l'Egypte, rompu le 5 juin avec le Qatar qu'ils accusent de "soutenir le terrorisme" et de se rapprocher de l'Iran, rival régional du royaume soaudien. Doha a rejeté ces accusations.
Le riche émirat gazier est engagé dans la réalisation de grands projets d'infrastructure, d'un coût de 200 milliards de dollars, en prévision du Mondial-2022.
Le fonds souverain du Qatar, qui compte quelque 335 milliards de dollars, n'a pas été affecté par la crise car il a été largement investi en dehors de la région du Golfe, a assuré M. Jaida.
il a indiqué que la crise pourrait amener Doha à oeuvrer sur "le long terme" pour trouver ailleurs des partenaires commerciaux, notamment en Asie qui procure au Qatar 32% de ses importations.
Le directeur général du Qatar Financial Center, Youssef Mohamed al-Jaida, a ajouté lors d'une conférence de presse à Doha que la plupart de ces contrats, soit 1,5 milliard de dollars (1,3 milliard d'euros),...
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