Rechercher
Rechercher

Dernières Infos

L'idée française d'une force au Sahel plaît peu à Washington

Les Etats-Unis s'inquiètent de la demande faite par la France au Conseil de sécurité de l'Onu d'appuyer le déploiement d'une force ouest-africaine dans la bande sahélienne pour y lutter contre le terrorisme. L'idée est d'y combattre outre le terrorisme les trafics de drogue et d'êtres humains en "éradiquant" les groupes islamistes et le crime organisé.

Mais pour le gouvernement américain, la question du financement de cette force fait débat, dit-on dans les milieux diplomatiques. Washington préférerait, à une résolution en bonne et due forme, que le Conseil de sécurité donne son assentiment sous la forme d'un communiqué et encourage le soutien apporté à la force des pays d'Afrique de l'Ouest déjà déployée dans la région.

L'Union européenne s'est déjà engagée à verser 50 millions d'euros à la force sahélienne.

Les Etats-Unis, sous l'impulsion du président Donald Trump, cherchent à réduire l'aide financière qu'ils apportent à l'Onu, en particulier aux missions de maintien de la paix.

"L'Union africaine et le secrétaire général ont demandé au Conseil d'autoriser cette force du Sahel", a déclaré jeudi l'ambassadeur de France auprès des Nations unies, François Delattre. "Il est important que tout le Conseil de sécurité se retrouve uni derrière ce projet", a-t-il dit à la presse.

La France dispose de 4.000 soldats environ basés dans cinq pays du Sahel depuis l'intervention militaire en janvier 2013 au Mali. Mais Paris peine à rétablir la sécurité dans cette vaste région désertique où les groupes djihadistes liés à el-Qaëda et à l’État islamique restent très actifs.

 

Les Etats-Unis s'inquiètent de la demande faite par la France au Conseil de sécurité de l'Onu d'appuyer le déploiement d'une force ouest-africaine dans la bande sahélienne pour y lutter contre le terrorisme. L'idée est d'y combattre outre le terrorisme les trafics de drogue et d'êtres humains en "éradiquant" les groupes islamistes et le crime organisé.
Mais pour le gouvernement...