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Moyen Orient et Monde - France

Ferrand soupçonné de « mélange des genres »

Le journal « Le Monde » accuse le ministre de conflit d'intérêts et de favoritisme.

Le ministre français de la Cohésion des territoires, Richard Ferrand (au centre), s’est défendu hier, point par point, des « allégations » dont il fait l’objet. Charly Triballeau/AFP

Le ministre français de la Cohésion des territoires, Richard Ferrand, « réfute et condamne tous les soupçons » de l'enquête du journal Le Monde, qui l'accuse de « mélange des genres » entre affaires privées et vie publique.
Dans son édition datée de ce matin, Le Monde affirme que M. Ferrand, directeur général des Mutuelles de Bretagne de 1998 à 2012, « a fait bénéficier de plusieurs contrats des proches, dont son ex-femme et sa compagne ». « Député socialiste, il a déposé une proposition de loi favorisant les intérêts du monde mutualiste alors qu'il était toujours rémunéré par celui-ci. Il a embauché comme assistant parlementaire, sans le signaler, le compagnon (Hervé Clabon) de celle qui lui a succédé à la tête des Mutuelles de Bretagne », écrit encore le quotidien.
« Sous couvert de présentation objective de situations, cet article fait des amalgames et laisse place à tous les sous-entendus sans jamais rien démontrer », a dénoncé M. Ferrand dans un communiqué. « Le climat de suspicion entretenu de façon continue est profondément dommageable pour notre démocratie dès lors qu'il est constamment réaffirmé tant par les journalistes eux-mêmes que par les parquets, qu'il n'existe aucune manœuvre frauduleuse ou quelconque illégalité », a poursuivi le ministre et candidat aux législatives.
Dans son communiqué, M. Ferrand affirme vouloir « répondre point par point » à ces « allégations » et affirme n'avoir « rien à cacher ni à craindre de la transparence ». Concernant sa première épouse, artiste-plasticienne, le député du Finistère assure ainsi n'être « jamais intervenu pour qu'elle obtienne un quelconque contrat ». « Sur le soi-disant conflit d'intérêts entre (son) activité professionnelle de chargé de mission au sein des Mutuelles de Bretagne et (son) mandat de député », M. Ferrand rappelle avoir effectivement « participé aux débats sur une proposition de loi en 2012 relative aux réseaux mutualité », mais souligne n'avoir « pas déposé d'amendement ». « Devais-je m'abstenir de défendre un principe pertinent et dans le sens de l'intérêt général au prétexte que je connais bien le sujet ? » s'interroge cet ancien socialiste qui fut l'un des ralliés de la première heure à Emmanuel Macron.
M. Ferrand défend sa volonté d'avoir conservé son poste de chargé de mission de cette mutuelle, « toujours déclaré à la HATVP » (Haute Autorité pour la transparence de la vie publique), pour lequel il a « perçu jusqu'à fin 2016 une rémunération de 1 250 euros net par mois ». « J'observe que des centaines de députés ou sénateurs conservent également et parfois pleinement leur activité professionnelle, ce qui me paraît totalement bénéfique par opposition à celles et ceux qui ne vivent que de la politique », plaide-t-il.
M. Ferrand affirme aussi avoir employé comme collaborateur parlementaire M. Clabon du 3 septembre 2012 au 10 janvier 2014, mais celui-ci ne travaillait plus avec lui au moment de parapher sa déclaration d'intérêt, le 25 janvier 2014, ayant « quitté son poste en raison de graves problèmes de santé ».
Source : AFP

Le ministre français de la Cohésion des territoires, Richard Ferrand, « réfute et condamne tous les soupçons » de l'enquête du journal Le Monde, qui l'accuse de « mélange des genres » entre affaires privées et vie publique.Dans son édition datée de ce matin, Le Monde affirme que M. Ferrand, directeur général des Mutuelles de Bretagne de 1998 à 2012, « a fait bénéficier de...
commentaires (3)

en lisant cet article j'ai cru que lorientlejour devenait un journal satyrique.C'est assez amusant de lire cela dans un journal édité dans un pays ou la corruption bat son plein et ou les hommes politiques ne sont d'accord que sur les dossiers ou le gâteau à été bien partager en parts égales et pas pour quelques centaines d'euros mais pour des centaines de millions de dollar je n'ai pas l'intention de blanchir les hommes politiques Français qui dérapent mais je ne juge que si l'affaire est vérifié et pour l'instant elle n'intéresse pas la justice donc acte

yves kerlidou

10 h 27, le 31 mai 2017

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Commentaires (3)

  • en lisant cet article j'ai cru que lorientlejour devenait un journal satyrique.C'est assez amusant de lire cela dans un journal édité dans un pays ou la corruption bat son plein et ou les hommes politiques ne sont d'accord que sur les dossiers ou le gâteau à été bien partager en parts égales et pas pour quelques centaines d'euros mais pour des centaines de millions de dollar je n'ai pas l'intention de blanchir les hommes politiques Français qui dérapent mais je ne juge que si l'affaire est vérifié et pour l'instant elle n'intéresse pas la justice donc acte

    yves kerlidou

    10 h 27, le 31 mai 2017

  • LES COUPS BAS AUX LEGISLATIVES COMME IL EN FUT A LA PRESIDENTIELLE... ON FAVORISE OU ON CONDAMNE !

    LA LIBRE EXPRESSION

    10 h 00, le 31 mai 2017

  • « Le climat de suspicion entretenu de façon continue est profondément dommageable pour notre démocratie » C'est, en substance, ce qu'aurait pu dire Fillon dans des circonstances presque identiques. Une différence - de taille - cependant, dans un cas, le parquet financier s'est auto-saisi dans l'heure qui a suivi la publication d'un article dénonçant les supposées fraudes, dans l'autre cas, silence complet de la justice!

    Yves Prevost

    05 h 30, le 31 mai 2017

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