Le procès de l'avocat des droits de l'homme et ancien candidat à la présidence égyptienne Khaled Ali, accusé d'outrage à la morale publique, s'est ouvert lundi au Caire.
S'il est reconnu coupable à l'issue du procès, qui a été ajourné au 3 juillet, l'activiste de gauche ne pourra pas se présenter à la présidentielle de l'an prochain face à Abdel Fattah al Sissi, comme il en a exprimé l'intention.
Khaled Ali, 45 ans, a été arrêté la semaine dernière dans le cadre de ce qu'Amnesty International présente comme une campagne d'intimidation visant à décourager toute opposition au président Sissi, ancien chef des forces armées.
L'avocat, qui a obtenu deux succès judiciaires marquants - l'augmentation du salaire minimum égyptien en 2010 et le blocage d'un projet contesté de restitution de deux îles de la mer Rouge à l'Arabie saoudite en janvier dernier -, a fait l'objet d'une plainte après la publication d'une photo sur laquelle il ferait un geste obscène de la main sur le perron d'un tribunal. Il en nie l'authenticité.
Libéré sous caution au lendemain de son arrestation, il ne s'est pas présenté lundi devant la justice.
Khaled Ali risque jusqu'à deux ans de prison et une amende pouvant atteindre 500 euros s'il est reconnu coupable. Il serait aussi privé de ses droits civiques, ce qui l'empêcherait de se présenter à la présidentielle.
S'il est reconnu coupable à l'issue du procès, qui a été ajourné au 3 juillet, l'activiste de gauche ne pourra pas se présenter à la présidentielle de l'an prochain face à Abdel Fattah al Sissi, comme il en a...
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