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Informations classifiées à la Russie: Israël fait profil bas

Israël adoptait mercredi un profil très bas devant les informations selon lesquelles le président américain Donald Trump avait partagé avec les Russes des informations hautement classifiées fournies aux Etats-Unis par leur allié israélien.

A quelques jours de la visite de M. Trump en Israël lundi, les responsables israéliens se gardaient de commenter directement ces informations qui font apparaître le nom de leur pays dans le scandale.

Le ministre de la Défense Avigdor Lieberman tweetait mercredi que "les relations sécuritaires entre Israël et les Etats-Unis, notre plus grand allié, sont profondes, importantes et sans précédent par leur étendue".
"Cela continuera à être le cas", a-t-il ajouté.
Mais il s'est abstenu d'évoquer l'éventuelle divulgation par le président américain d'informations qui auraient été transmises préalablement par Israël aux Etats-Unis.

Selon le Washington Post et d'autres médias, M. Trump a dévoilé lors d'une rencontre avec des responsables russes la semaine passée des informations classifiées sur un projet de l'organisation jihadiste Etat islamique (EI) de piéger des ordinateurs portables susceptibles d'exploser à bord d'un avion, et a nommé une ville en Syrie où une source aurait collecté ces informations.

Un responsable de l'administration américaine a confirmé mardi soir à l'AFP des informations du New York Times selon lesquelles le renseignement partagé par le président américain provenait d'Israël.
Ces informations faisaient la une des journaux israéliens. Ils s'interrogeaient sur les conséquences qu'elles pourraient avoir sur la coopération sécuritaire entre Israël et les Etats-Unis si elles étaient confirmées et sur la mise en danger des services de renseignement israéliens.

Ils soulignaient le risque que de telles informations se retrouvent entre les mains de l'Iran et de son allié, le Hezbollah, qui, comme la Russie, soutiennent le régime syrien.
L'Iran et le Hezbollah comptent parmi les grands ennemis d'Israël.

En janvier déjà, avant même l'investiture de M. Trump, le quotidien israélien Yedioth Ahronoth avait rapporté que des membres du renseignement américain avaient conseillé à leurs collègues israéliens de se montrer prudents dans la transmission d'informations à la future administration américaine.
Ces membres du renseignement disaient alors penser que le président russe Vladimir Poutine avait sur M. Trump des moyens de pression qui pourraient lui permettre d'extorquer des informations, écrivait le journal.

Israël adoptait mercredi un profil très bas devant les informations selon lesquelles le président américain Donald Trump avait partagé avec les Russes des informations hautement classifiées fournies aux Etats-Unis par leur allié israélien.
A quelques jours de la visite de M. Trump en Israël lundi, les responsables israéliens se gardaient de commenter directement ces informations qui...