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Chine : la pollution s'est accentuée dans le nord de janvier à avril

La pollution atmosphérique dans la région de Pékin-Tianjin-Hebei, qui englobe la capitale et ses environs, s'est aggravée au cours des quatre premiers mois de l'année, malgré les efforts pour lutter contre les émanations toxiques, selon des statistiques rendues publiques mardi.

Dans cette région du nord de la Chine, la concentration moyenne de particules fines a augmenté de près de 20% d'une année sur l'autre, pour la période allant de janvier à avril, en s'établissant à 85 microgrammes par mètre cube, a déclaré le ministère de la Protection de l'environnement.

Les autorités font pression sur la région pour qu'elle atteigne en 2017 les objectifs, qui politiquement parlant sont importants, fixés en 2013 par le pouvoir central en matière de pollution de l'air.

Cette région a pour objectif de réduire d'environ 25%, d'ici la fin de cette année, le niveau de particules fines de 2012, ce qui reviendrait à faire passer sous la barre des 60 microgrammes par mètre cube le niveau de particules fines, contre 73 microgrammes en moyenne l'an dernier.

Pékin a d'ores et déjà promis des "mesures d'exception" pour garantir que l'objectif soit atteint, mais la moyenne de concentration de particules fines a été dans la ville de 76 microgrammes durant les quatre premiers mois de 2017, en hausse de 11,8% par rapport à la même période l'an dernier.

La situation s'est améliorée seulement au mois d'avril, avec un recul de 5,2% pour l'ensemble de la région, à 55 microgrammes, et à 53 microgrammes pour la ville de Pékin (-22,1%).

Cela ne suffit pas, loin s'en faut, pour compenser les pics de smog, proches des records, qui ont touché la région en janvier et conduit des dizaines de villes à émettre des "alertes rouges" destinées à freiner l'activité industrielle et à réduire la circulation automobile.

Pour atteindre les objectifs fixés par l'Etat, les villes chinoises doivent ramener à 35 microgrammes par mètre cube la concentration moyenne en particules fines; dans le même temps, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande de ne pas dépasser le seuil des dix microgrammes.

La province du Hebei, qui entoure Pékin, a compté six des dix villes de Chine les plus prises par le smog au cours des quatre premiers mois de l'année. C'est la ville sidérurgique de Handan, dans le sud du Hebei, qui a été la plus touchée par le smog durant cette période.

La pollution atmosphérique dans la région de Pékin-Tianjin-Hebei, qui englobe la capitale et ses environs, s'est aggravée au cours des quatre premiers mois de l'année, malgré les efforts pour lutter contre les émanations toxiques, selon des statistiques rendues publiques mardi.
Dans cette région du nord de la Chine, la concentration moyenne de particules fines a augmenté de près de 20%...